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Burkina Faso : Décès du prince l’émirat de Barani Hampathè Sidibé, un collectif exige vérité et justice

Publié le mardi 24 mai 2022  |  Libreinfo.net
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© Autre presse par DR
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Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), a, à travers une déclaration, exigé la lumière sur les conditions du décès Hampathè Sidibé, prince l’émirat de Barani, survenu le 21 mai 2022 dans les locaux de la gendarmerie. Pour le CISC, il s’agit d’un « crime sur fond de délits de faciès ». Il l’a exprimé le dimanche 22 mai 2022.

Hampathè Sidibé, 58 ans, prince de l’émirat de Barani, est décédé dans les locaux d’une gendarmerie à Ouagadougou selon le CISC. “Le 21 mai 2022, le CISC a appris avec une grande tristesse et indignation le décès de Hampathè Sidibé, 58 ans, prince de l’émirat de Barani décédé à la gendarmerie de kossyam dans des circonstances très troubles”, mentionne la déclaration du collectif.

En effet, selon eux, il a été arrêté à Barani le 06 mai 2022 par des éléments du détachement militaire du GARSI à Barani dans la province de la Kossi, région de la Boucle du Mouhoun. Il aurait été arrêté avec deux autres personnes dont Idrissa Sidibé, 22 ans et Guitougou Sidibé âgé de 70 ans.

“Depuis leur arrestation, ils sont portés disparus car les familles n’avaient plus eu de leurs nouvelles malgré les multiples démarches entreprises dans ce sens”, explique Daouda Diallo, le Secrétaire général du CISC.

Il ajoute que le lundi 16 mai, le Chef de Canton, reconnu comme homme de dialogue, de paix et de tolérance, a effectué le déplacement à Ouagadougou en vue d’avoir des nouvelles mais sans succès.

Le 20 mai 2022, un membre de la famille a reçu un appel de la gendarmerie de Paspanga lui demandant de se présenter car Hampathè est malade. La famille s’est présentée à la gendarmerie de Paspanga le 21 mai 2022. C’est là que la famille a été informée qu’il serait décédé à la suite d’ une forte fièvre.

Au vu de cette situation, le CISC dit s’indigner du comportement de certains éléments de la gendarmerie burkinabè. “Le comportement laisse croire qu’il y a une volonté de dissimuler la vérité. Certains éléments s’illustrent par des actes de crimes. Certains traitements de simples suspects sont purement des actes de mort programmée. Récemment le jeune Dicko Hamadoum alias ‘’Bouda’’ aurait succombé de ses blessures à la suite des actes de torture subit à la gendarmerie de Baskuy” a-t-il déploré.

Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés exige donc la vérité et la justice en ce qui concerne les circonstances de “ces crimes suspects” qui pour lui ternissent l’image des FDS sincères et républicains.

Il demande par ailleurs à “tous les Burkinabè sincères de s’insurger contre les crimes et les crimes répétés sur un fond de délit de faciès, qui nuisent à l’intérêt de notre pays. Il invite également tous les amis et partenaires du Burkina de mettre tout en œuvre pour que ces crimes prennent fin.

“Le CISC demande aux autorités d’analyser sérieusement les dossiers des autres cas de personnes, pour faire respecter les conditions de détention afin de leur épargner le même sort”, a plaidé le CISC.

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