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Les chefs militaires ouest africains s’engagent à protéger la démocratie contre l’insécurité
Publié le vendredi 12 octobre 2012   |  AIB


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Les chefs d’états-majors des armées de la sous-région ouest africaine réunis autour d’un colloque sous le thème « Impact de la situation sécuritaire sur les processus démocratiques en Afrique de l’Ouest »
Mardi 09 octobre 2012. Ouagadougou.


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Ouagadougou – Les chefs d’états-majors des armées de la sous-région ouest africaine ont convenu de coopérer pour enrayer le phénomène d’insécurité qui menace les démocraties, a appris l’AIB mercredi à Ouagadougou.

Réunis les 8 et 9 octobre autour d’un colloque sous le thème « Impact de la situation sécuritaire sur les processus démocratiques en Afrique de l’Ouest », les chefs d’états-majors du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Togo ont insisté sur la collaboration interarmées pour soutenir la démocratie dans la sous-région ouest africaine.

Pour le colonel major Alassane Moné, par ailleurs secrétaire général du ministère burkinabè de la Défense, les chefs militaires ont émis des points de vue concordants pour protéger les institutions démocratiques, mais aussi pour contrer la vague d’insécurité qui fragilise ces institutions.

« Au cours du colloque, s’est dégagée une grande convergence consacrant une identité de vues et d’approches face au phénomène de l’insécurité qui entrave les processus démocratiques dans notre sous-région », a-t-il dit.

« Notre rôle en tant que professionnels chargés de la sécurité, s’accroît avec notre responsabilité à contribuer davantage à la création et au raffermissement des conditions nécessaires à la permanence des processus démocratiques » s’est-il également convaincu.

S’appuyant sur l’actualité en matière d’insécurité, il a réaffirmé la nécessité d’apporter un soutien aux armées sœurs du Mali et de la Côte d’Ivoire qui traversent des moments difficiles.

« Sans notre conviction forte qui est que sans une coopération vigoureuse entre nos pays qui partagent le même espace, nous ne pourrons construire les bases solides d’une démocratie porteuse de bonheur pour nos populations », a estimé le colonel Moné.

Pour la représentante résidente de la fondation Konrad Adenauer au Burkina, Elke Erlecke, la crise malienne est un exemple typique, une crise « moderne » qui selon elle, résulte de plusieurs facteurs dont « le terrorisme, la criminalité organisée, l’extrémisme religieux et des mouvements de groupes nationalistes qui rendent ses impacts incalculables et dangereux ».

Elle s’est réjouie de la convergence de vue des forces militaires ouest-africaines. « Des actions au plan national ne suffiront plus », a-t-elle rappelé.

Un prochain colloque similaire est prévu en novembre 2012 autour de la crise au Mali et ses répercussions régionales et internationales en matière d’insécurité.

Tout comme la présente rencontre, le colloque de novembre sera organisé avec le soutien de la fondation Konrad Adenauer.

ACS-AB/AMK

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