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Mali : le MNLA, le HCUA et le MAA suspendent leur participation aux structures de mise en oeuvre l’accord de Ouagadougou
Publié le vendredi 27 septembre 2013   |  Xinhua


Crise
© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Crise Malienne :le Médiateur de la CEDEAO SEM Blaise COMPAORE, a reçu le MNLA , le Groupe ANSAR EDDINE, et une délégation officielle du gouvernement malien.
Mardi 04 décembre 2012. Ouagadougou. Le Président du Faso a reçu ensemble le MNLA (Mouvement National pour la Libération de l’Azawad), le Groupe ANSAR EDDINE, et une délégation officielle du gouvernement malien, en vue d’échanger sur les perspectives de sortie de crise au Nord Mali.


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BAMAKO, Le Mouvement National de Libération de l' Azawad (MNLA) et ses alliés que sont le Haut Conseil pour l' Unité de l' Azawad (HCUA) et le Mouvement Arabe de l'Azawad (MAA) ont suspendu leur participation à la mise en œuvre de l' accord de paix signé le 18 juin dernier à Ouagadougou au Burkina Faso, pays du médiateur de la crise malienne, le président Blaise Compaoré, a-t-on appris jeudi.

La Coordination du MNLA et du HCUA, rejointe dans cette démarche par le MAA, informe l'opinion nationale et internationale qu' elle a "décidé de suspendre sa participation aux structures de mise en oeuvre dudit accord", indique un communiqué rendu public jeudi par les trois Mouvements.

Le motif évoqué dans le communiqué est "les multiples difficultés de mise en oeuvre de l' accord de Ouagadougou causées notamment par le non-respect par la partie gouvernementale malienne de ses engagements".

Pour rappel, le 11 septembre dernier, au nom des trois Mouvements, le vice-président du MNLA, Mohamadou Djeri Maïga, avait "condamné une attaque de nos positions (..). Ce qui est contraire à l'esprit de l' accord préliminaire" signé le 18 juin dernier à Ouagadougou entre le gouvernement malien et les groupes rebelles. M. Maïga avait souligné que cette "attaque constitue une violation flagrante de l'accord de Ouagadougou".

Selon le communiqué signé par le MNLA et ses alliés, "cette suspension est intervenue depuis le 18 septembre 2013 à l' occasion de la deuxième réunion du Comité de Suivi et d' Evaluation dudit accord".

Ceux-ci affirment avoir adressé une correspondance à la Médiation pour la tenue, à Ouagadougou, dans l' urgence, d' une réunion extraordinaire de toutes les parties impliquées dans l' accompagnement de l' accord de Ouagadougou en vue d' évaluer la mise en oeuvre de cet accord, précise le texte.

Par ailleurs, les délégués du MNLA, du HCUA, du MAA et du FPR (Front patriotique de résistance), étaient réunis le 17 septembre dernier à Bamako à la faveur d' une réunion.

A l' issue de cette réunion, les délégués des quatre groupes armés du nord du Mali avaient "réaffirmé leur volonté pour la résolution définitive de la crise dite crise du nord Mali" et "institué une cellule de contact et de suivi, constituée de représentants de tous les groupes armés pour la suite des autres rencontres".

A l' issue de cette rencontre, le président malien Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK a accordé une audience aux différents délégués lors de laquelle celui-ci a affirmé : "tout est négociable, sauf la séparation, l' indépendance et l' autonomie des régions du nord de notre pays. Nous avons vécu ensemble et nous allons continuer à vivre ensemble (..)".

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