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L’adoption du budget est un acte politique majeur, selon Soungalo Apollinaire Ouattara
Publié le jeudi 26 septembre 2013   |  AIB


Activités
© aOuaga.com par A.O
Activités gouvernementales : le ministre de l`économie et des finances Lucien Marie Noel Bembamba installe le comité de lutte contre la corruption
Jeudi 14 février 2013. Ecole nationale de Douane. Cérémonie officielle d`installation des membres des directoires et des comités Anti-corruption


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Ouagadougou - Le président de l’Assemblée nationale burkinabè Soungalo Apollinaire Ouattara a déclaré mercredi lors de l’ouverture de la session budgétaire de l’année que l’adoption du budget est un acte politique majeur permettant de gérer le pays dans tous ses compartiments.

« L’adoption du budget est un acte politique majeur qui, au-delà des relations entre le gouvernement et le parlement (...) interpelle permet de gérer le pays dans tous ses compartiments », a déclaré le président de l’Assemblée nationale burkinabè Soungalo Apollinaire Ouattara à l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année 2013.

Cette session budgétaire concerne le projet de loi de finances portant budget de l’Etat, gestion 2014 qui s’élève autour de 1800 milliards F.CFA selon le ministre de l’Economie et des Finances Lucien Marie Noel Bembamba.

L’article 103 de la Constitution dispose en son alinéa 2 que « l’Assemblée nationale est saisie du projet de loi de finances dès l’ouverture de la deuxième session ordinaire ».

Il s’agira de passer au peigne fin, un projet de loi qui prévoit les recettes nécessaires (à mobiliser) à la couverture intégrale des dépenses de l’Etat pour l’année 2014. Et comme tout projet de loi, il émane du gouvernement.

Le Président de l’Assemblée nationale a précisé que « la session budgétaire s’ouvre dans un contexte ou l’économie du Burkina Faso fait preuve de résilience, en dépit d’une conjoncture extérieure difficile ».

M. Ouattara a par ailleurs expliqué que la situation internationale est marqué ces dernières années, par la crise des dettes souveraines notamment dans la zone euro et la situation sécuritaire dans la bande sahélo saharienne, et en Afrique de l’Ouest telles que les crises ivoirienne, malienne et Bissau Guinéenne.

« Dans cet environnement, la situation nationale a été mise à rude épreuve par la mauvaise campagne agricole 2011/2012 et par des tensions sociales » a-t-il relevé.

Le président a en outre indiqué que le taux de croissance du PIB est en moyenne à 7,5% sur la période 2010/2012 contre 4,3% en moyenne entre 2007 et 2009.

Ces performances, a-t-il ajouté, sont attribuables à l’ensemble des secteurs de production où des efforts ont été fournis par les gouvernants d’une part et d’autre part par l’ensemble des acteurs de la vie économique et sociale du Burkina Faso.

La deuxième session ordinaire du parlement, encore appelée session budgétaire, s’étale sur 90 jours, tout comme la première session. Elle est prioritairement consacrée à l’examen et au vote de la loi de finances de l’année n+1.
SB-OL

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