Burkina Faso : 30 milliards de FCFA de la BIDC et de la BOAD pour le projet de l’aéroport international de Donsin #aOuaga

Économie

Burkina Faso : 30 milliards de FCFA de la BIDC et de la BOAD pour le projet de l’aéroport international de Donsin

Publié le jeudi 26 septembre 2013 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Christian Adovelande, Président de la Banque ouest africain de développement (BOAD)

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La Banque d’investissement et de développement (BIDC) de la CEDEAO et la Banque ouest africaine de développement (BOAD) ont accordé ce mercredi, un financement de 30 milliards de FCFA destiné au financement de l’aéroport international de Donsin, a appris APA mercredi auprès du ministère de l’économie et des finances.

Ce financement confirme l’intérêt affiché des bailleurs de fonds sous régionaux et internationaux à l’ambitieux de l’aéroport international de Donsin, situé à une trentaine de km de Ouagadougou.

Le coût de réalisation est estimé à environ 307 milliards de francs CFA.

Le financement sera assuré le partenariat public-privé avec une forte implication de l’État Burkinabé.
C’est pourquoi l’État prévoit la création d’une société d’économie mixte(SEM) qui sera chargée d’une part, de la promotion du nouvel aéroport, et d’autre part de gérer les activités commerciales de l’actuel aéroport de Ouagadougou.

Une vingtaine d’instituions sous régionales et internationales ont accepté d’apporter leur concours à la réalisation de cet ouvrage, considéré comme l’un des plus gros chantiers du pays.

Parmi elles, la Banque mondiale, l’Agence française de développement (AFD), la Banque africaine de développement (BAD), la BOAD, la BIDC, la Banque islamique de développement (BID), le Fonds saoudien de développement (FSD), le Fonds koweitien (FKDEA), la Banque arabe pour le développement en Afrique (BADEA) et le Fonds de l’OPEP (OFID), la Banque islamique de développement (BID) et le Fonds saoudien (FSD).

Prévu sur 4 400 hectares, le futur aéroport de Donsin devrait être opérationnel en 2018.

Le projet aéroportuaire vise à porter le trafic passager à 800.000 par an à l’horizon 2018; doter le pays d’un aéroport moderne répondant aux normes de sécurité et de sûreté, en faisant passer l’aéroport international de Ouagadougou de la classe E à la classe F de l’OACI, mettre en œuvre le schéma directeur d’urbanisation de la ville de Ouagadougou par le transfert des activités aéroportuaires sur la nouvelle plateforme.

TT/of/APA

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