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Le Quotidien N° 875 du 24/9/2013

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Projet d’appui à la sûreté de l’aviation civile en Afrique : des spécialistes de 5 pays renforcent leurs capacités en « Négociation Prise d’otages »
Publié le mardi 24 septembre 2013   |  Le Quotidien


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Il se tient à Ouagadougou depuis le lundi 23 septembre 2013, et ce, jusqu’en fin de semaine, un stage de formation sur la « Négociation Prise d’otages ». Organisée par l’ambassade de la République française au Burkina, cette formation accueille une quinzaine de stagiaires venus de 5 pays d’Afrique dont le Burundi, le Tchad, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Renforcer les capacités des négociateurs en matière de prise d’otages. Tel est l’objectif visé par la France, à travers l’organisation de cette formation. Une semaine durant, il sera donné aux participants d’appréhender toutes les techniques de négociation afin de pouvoir tirer leur épingle du jeu, en cas de crise. Le stage sur la « Négociation Prise d’otages » fait suite à de nombreuses formations dont celle sur la gestion de crise qui met à l’œuvre l’ensemble des acteurs intervenant dans la sûreté aéroportuaire pour gérer une crise majeure telle que la prise d’otages. Selon le commissaire Jean Pierre Torrano, attaché de sécurité intérieure à l’ambassade de France, il apparaissait nécessaire de compléter le module sur la gestion de crise par celui de la négociation prise d’otages. En effet, a-t-il expliqué: « Nous nous sommes aperçus au cours de nos différentes consultations que l’Afrique manquait de spécialistes en matière de négociation de prise d’otages. D’où l’organisation de ce stage pour renforcer les capacités de ces spécialistes de la matière qui seront demain les personnes ressources auxquelles il sera fait appel en cas de nécessité». Ce stage, comme tous les précédents, a-t-il indiqué, s’inscrit dans le cadre du projet de coopération régionale, dénommé « Appui à la sûreté de l’aviation civile en afrique (ASACA) ». Initié par la France, ce projet a pour objectif, selon le commissaire Jean Pierre Torrano, d’œuvrer pour le perfectionnement et la sécurisation de la navigation aérienne dans 20 pays d’Afrique centrale et de l’Ouest. Il faut par ailleurs noter que la présente formation sera assurée par 2 spécialistes français de l’unité du RAID. Pour le chef d’état-major particulier de la présidence, Gilbert Diendéré, ce stage est très important pour le Burkina. Selon lui, un comité de gestion de crise a été institué au niveau de l’aéroport pour faire face en cas de problème. Dans cette équipe, a-t-il noté, il est prévu un négociateur qui, en cas de crise, devra pouvoir négocier avec les terroristes. Mais malheureusement, a-t-il déploré, les négociateurs membres du comité n’ont pas encore eu la chance de bénéficier de cette formation bien précise. Lui-même ayant déjà pris part à des exercices, le général Gilbert Diendéré a reconnu qu’il n’était pas chose aisée de négocier avec un preneur d’otages en temps de crise. Pour lui, même si le Burkina n’a pas encore connu des situations de prise d’otages, mieux vaut se préparer techniquement en conséquence. Car selon lui, nul n’est à l’abri de ces drames. C’est pourquoi, il a invité les participants à être attentifs et à se donner pour acquérir le maximum de connaissances, qui, sûrement leur seront très utiles, en cas de crise. D’ores et déjà, le commissaire les a invités à mettre leurs connaissances au service des différentes crises qu’ils auront à rencontrer au quotidien, que ce soit dans les foyers ou dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme. Les 2 hommes n’ont pas manqué de souligner l’actualité africaine qui pousse le Kénya sur la scène. Tout en déplorant cette situation, ils ont invité les pays africains à travailler ensemble pour garantir la sécurité de leurs populations. Pour le Burkina, ce sont des officiers de l’armée, de la gendarmerie et de la police nationale qui prendront part à ce stage. Ces officiers seront, selon le général Diendéré, en fonction de la situation, désignés pour faire face à la crise .

Par P. Adeline Clémence ZINABA

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