Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Procès de l’assassinat de Sankara: à la barre, le général Diendéré plaide non coupable

Publié le mercredi 10 novembre 2021  |  RFI
Situation
© aOuaga.com par A.O
Situation nationale : les présidents Macky Sall et Yayi Boni au chevet du Burkina
Vendredi 18 septembre 2015. Ouagadougou. Les présidents sénégalais, Macky Sall, et béninois, Yayi Boni, sont arrivés au Burkina pour jouer les médiateurs au lendemain du coup d`Etat perpétré par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Photo : Gal Gilbert Diendéré, président du Conseil national pour la démocratie (CND)
Comment


Il a été le supérieur des assassins de Thomas Sankara et de ses collaborateurs, et il était, jusqu’à sa chute, le chef d’état-major particulier du président Compaoré. Le général Gilbert Diendéré, accusé « vedette » du procès Sankara, est à la barre du tribunal militaire de Ouagadougou, ce mardi 9 novembre 2021. Il a plaidé non coupable des chefs d’attentat à la sûreté de l’État, complicité d’assassinat, recel de cadavre et subornation de témoins.

C’est un homme plein d’assurance qui se tient à la barre, en uniforme. Celui que l’on surnomme la « boîte noire » du régime Compaoré a choisi de témoigner debout. Le général se permet quelques traits d’humour. Il endosse même la robe de l’avocat, en lisant lui-même des pièces du dossier. Gilbert Diendéré a livré sa version des faits du 15 octobre 1987.

À 9 heures, dit-il, il convoque une réunion des différents responsables de la sécurité nationale au Conseil de l’entente. Pourtant, invité en tant que chef de la sécurité particulière de Blaise Compaoré, Hycinthe Kafando est absent. En début d’après-midi, Gilbert Diendéré va faire du sport sur le terrain de l’ENAM, à l’extérieur du Conseil de l’entente. Il entend des coups de feu, retourne au Conseil, et se rend vers le secrétariat où Thomas Sankara et ses collaborateurs sont déjà morts.

Gilbert Diendéré demande alors des comptes à l’un des membres du commando qui lui explique avoir pris l’initiative d’arrêter Thomas Sankara pour protéger Blaise Compaoré. Quand Gilbert Diendéré lui demande si Blaise Compaoré est au courant, l’homme lui répond : « Je m’en fous ! »
... suite de l'article sur RFI

Commentaires