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Procès de l’assassinat de Sankara: les accusations de Diendéré contre l’ex-Premier ministre Zida

Publié le mercredi 10 novembre 2021  |  RFI
Coup
© AFP par AHMED OUOBA
Coup d`Etat militaire au Burkina Faso
Le Général Gilbert Diendéré parle au palais présidentiel à Ouagadougou , le 17 Septembre 2015. Il a déclaré un coup d`Etat, un jour après avoir pris en otage le président par intérim et les membres supérieurs du gouvernement, alors que le pays était déjà prêt pour ses premières élections depuis le renversement du leader de longue date Blaise Compaoré. Photo : le général Gilbert Diendéré, président du Conseil national pour la démocratie (CND)
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Face du tribunal militaire de Ouagadougou, le général Gilbert Dienderé a soutenu avoir organisé une réunion entre les hommes chargés de la sécurité du président Thomas Sankara et le capitaine Blaise Compaoré le 15 octobre 1987. Mais le sergent-chef Hyacinthe Kafando n’a pas pris part à cette rencontre. Quelques heures plus tard, des hommes de la garde rapprochée de Blaise Compaoré tirent sur le président Thomas Sankara et ses compagnons. Impossible d’entendre l’adjudant-chef Hyacinthe Kafando dans cette affaire : il a fui le pays depuis 2015. Et ce, selon le général Dienderé, avec le soutien de Yacouba Isaac Zida, l’ex-Premier ministre sous la transition.

Au Burkina Faso, au procès des présumés assassins du président Thomas Sankara et de ses collaborateurs, le 15 octobre 1987, depuis le début des interrogatoires des accusés, c’est le nom de Hyacinthe Kafando, sergent-chef au moment des faits, qui revient.

Pendant l’instruction du dossier Sankara, le juge avait délivré une convocation pour entendre l'adjudant-chef Hyacinthe Kafando, qui était encore au Burkina Faso. Mais l’ex-patron de la sécurité du capitaine Blaise Compaoré à l'époque ne s'était pas présenté au cabinet du juge. « Le neveu de Hyacinthe Kafando, un caporal des forces armées, m’avait informé qu’il y avait une convocation du juge contre son oncle », soutient le général Gilbert Diendéré à la barre.
Des gendarmes aux trousses…

Selon l’ex-chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré, c’est le général Yacouba Isaac Zida, alors Premier ministre sous la transition, qui aurait suggéré à Hyacinthe Kafando de ne pas répondre à la convocation du 22 juin 2015. « Yacouba Isaac Zida a chargé le caporal Mady Pafadnam de prévenir Hyacinthe Kafando de quitter le territoire burkinabè, car le juge d’instruction mettrait à ses trousses des gendarmes », explique le général Diendéré. C’est ainsi que le caporal Mady Pafadnam aurait conduit l’adjudant-chef Hyacinthe Kafando à l’une des frontières du Burkina Faso, sans préciser laquelle.
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