Délestages intempestifs au Burkina:enfin, une explication claire des problèmes de la SONABEL #aOuaga

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Délestages intempestifs au Burkina:enfin, une explication claire des problèmes de la SONABEL

Publié le vendredi 20 septembre 2013 | Agence de presse labor

© Sidwaya par DR
Siengui Apollinaire Ki directeur général de la Société nationale burkinabè d’Electricité(SONABEL)

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La Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) est confrontée à des difficultés d’approvisionnement régulier d’électricité aux populations des grands centres urbains tel que Ouagadougou essentiellement. La SONABEL qui avait tenté de voiler la réalité des faits des mois durant se perdait en conjectures en tentant vainement de convaincre les populations sur les coupures fréquentes d’électricité qui seraient dues à des pannes techniques, à un niveau d’eau insuffisant dans des barrages qui contribuent à faire tourner les turbines hydroélectriques, patati patata. Or, la SONABEL avait annoncé pendant la période de canicule en Avril, la fin des délestages pour Juin 2013.Force est de constater que le calvaire se poursuit au grand dam des consommateurs. Il a fallu attendre le mari 17 Septembre 2013 lors de l’émission « dialogue avec le gouvernement »,pour que le Premier ministre crève l’abcès en déclarant que la SONABEL est confrontée à des problèmes de trésorerie pour avoir investi plus de 130 milliards de FCFA dans des équipements de centrales électriques dans plusieurs villes du Burkina. Ces charges financières ont entrainé un risque pour la SONABEL de ponctionner même dans son capital. Le gouvernement a donc décidé d’augmenter le capital de la nationale d’électricité pour lui permettre de toujours concourir à l’objectif de réalisation d’au moins 60% de couverture électrique du territoire burkinabè en 2015.On peut donc tirer la conclusion que les tensions de trésorerie expliquent en grande partie les délestages intempestifs au niveau de la SONABEL, si le rationnement de la fourniture d’électricité peut permettre de réduire les charges de consommation d’hydrocarbures par les centrales thermiques. L’alternative fiable serait pour le gouvernement d’opter de façon forte pour les centrales solaires en diversifiant les partenaires techniques et financiers pour des coûts compétitifs. En plus de l’Union Européenne qui s’est engagée à accompagner le Burkina pour la mise en place d’une ou deux centrales solaires à Ouagadougou, il serait souhaitable de prospecter aussi du côté de la Chine. Car, l’UE a eu récemment un conflit avec la Chine sur les panneaux solaires en accusant la Chine de faire le dumping. Alors, pourquoi s’aligner seulement dernière l’UE qui n’a pas une vision sociale de l’énergie solaire et cherche à exceller dans un capitalisme à outrance. ?En vulgarisant l’énergie solaire par des centrales et panneaux, le Burkina parviendra à atteindre la couverture du territoire en électricité et cela contribuera à la baisse des prix des produits de grande consommation dont la production nécessite beaucoup d’énergie électrique.

Bérenger Traoré

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