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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Rapport 2012 sur l’état de la corruption : le Burkina Faso toujours victime !
Publié le mercredi 18 septembre 2013   |  L’Express du Faso


Corruption
© Autre presse par DR
Corruption au Burkina : le REN-LAC publie son rapport 2012
Jeudi 12 septembre 2013. Ouagadougou. Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a officiellement lancé son rapport 2012 sur l`état de la corruption au Burkina Faso


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Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), sous l’égide de Claude Wetta, son Secrétaire exécutif, a procédé le jeudi 12 septembre 2013, au lancement du rapport 2012 sur l’état de la corruption au Burkina Faso.



Depuis plusieurs années, le REN-LAC se sacrifie pour soumettre au peuple Burkinabè un rapport annuel sur l’état de la corruption. En effet celui de 2012, a été lancé hier jeudi 12 septembre 2013 à Ouagadougou. Il est le résultat d’une enquête d’opinion des populations urbaines sur la persistance de ce fléau dans notre pays.

Il synthétise également une revue annuelle de littérature sur la mise en œuvre de la politique nationale de la revue de lutte anti-corruption du gouvernement, des institutions et des autres acteurs. En faisant état de la corruption, le REN-LAC se fixe pour objectif de mettre à la disposition des citoyens des connaissances fiables, leur permettant de se mobiliser contre le fléau. Par ailleurs il attire l’attention du gouvernement sur la gravité du phénomène et la nécessité d’engager des actions vigoureuses contre les corrompus et les corrupteurs.

Les résultats obtenus

A l’issue des enquêtes, il ressort que 9 personnes sur 10 indiquent que cette pratique est fréquente, voire récurrente dans notre pays. Dans 11 des 14 villes d’enquête, la corruption est très perceptible selon plus de 80 % des enquêtés. Et pour 32 % des 1973 enquêtés qui se sont exprimés, on peut dire que la corruption a augmenté comparativement à l’année 2011. Les plus fortes proportions de répondants (36 %) ont été enregistrées dans les villes de Pouytenga, Banfora et Kaya et 240 des 2000, soit 12 % ont déclaré avoir offert personnellement une rétribution afin de bénéficier, dans une administration publique, d’un service non soumis à paiement. Et pour 71 % des répondants, les agents de l’administration publique exécutant des services moyennant une rétribution sont les plus nombreux. Après ces enquêtes le trio « douanes, police munipale, justice » apparait comme étant les services les plus corrompues.

Pour réduire ce phénomène, le gouvernement, selon 95 % des répondants doit prendre des sanctions exemplaires et dissuasives contre les auteurs d’actes de corruption, afin d’améliorer les conditions de vie et de travail des populations, tout en renforçant l’information des citoyens sur les conséquences de la corruption.


Adama Manakounou

sieadamo@gmal.com

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