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Mali : la rébellion ne négociera que sur l’autonomie du Nord (responsable MNLA)
Publié le mercredi 18 septembre 2013   |  AFP


Crise
© AFP par DR
Crise Malienne : Nouveau projet d`accord au régime malien et aux rebelles touareg occupant Kidal pour adoption.
Lundi 10 juin 2013. Burkina Faso. Ouagadougou.


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OUAGADOUGOU - La rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) négociera uniquement avec Bamako sur
la base d'une autonomie des territoires du Nord du Mali, a affirmé mercredi à
l'AFP son vice président Mahamadou Djeri Maïga.
Cette déclaration fragilise de futures négociations entre les deux camps,
le gouvernement malien étant résolument hostile à toute partition de son pays.
Dans l'accord signé le 18 juin à Ouagadougou, rebelles et responsables
gouvernementaux s'étaient engagés à respecter l'intégrité territoriale du pays.
Un autre volet de l'accord garantissait la tenue de "pourparlers de paix"
soixante jours après l'installation du nouveau gouvernement malien, notamment
afin de permettre de décider du statut de la région nord, désignée sous le
terme +Azawad+ par les mouvements touareg.
"Nous ne négocierons rien (d'autre) que l'autonomie de l'Azawad, ou il n'y
aura pas de négociations avec les autorités maliennes", a prévenu M. Maïga.
"Nous appelons le président IBK (Ibrahim Boubacar Keita) à ne pas éluder la
question de l'autonomie de l'Azawad mais à discuter sur le fond du problème
pour un règlement définitif, sinon il risque de tomber dans les mêmes travers
que ses prédécesseurs", a-t-il lancé.
Quatre groupes armés du Nord, dont le MNLA, réunis à Bamako sur initiative
des autorités maliennes de dimanche à mardi, se sont engagés dans un
mémorandum consulté mercredi par l'AFP à "ne pas utiliser la violence comme
mode d'expression", après dix-huit mois de crise politico-militaire déclenchée
par une offensive touareg.
Selon Mahamadou Djeri Maïga, la délégation du MNLA ayant participé à ces
rencontres "n'était pas mandatée pour la signature d'un accord mais pour
assister à une réunion du comité de suivi évaluation".
IBK, qui a remporté la présidentielle rendue possible par l'accord de
Ouagadougou, a annoncé l'organisation d'"assises nationales du Nord" visant à
permettre "le règlement définitif" des rébellions récurrentes dans cette
partie du pays depuis son indépendance, sans fournir de date.
Pour M. Maïga, "si ces assises ne posent pas la question de l'autonomie de
l'Azawad sur la table des discussions, elles sont vouées à l'échec à l'instar
des précédentes assises".
Lorsqu'il a prêté serment le 4 septembre, le nouveau président malien a
fait de la réconciliation nationale sa priorité "la plus pressante".


str/jf/sba

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