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La chefferie coutumière burkinabè d’accord pour un Sénat garant de paix sociale
Publié le mardi 17 septembre 2013   |  Agence de Presse Africaine


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© Présidence par DR
Le président du Faso a reçu en audience, le 16 septembre 2013, une délégation du Conseil supérieur de la chefferie coutumière du Burkina


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Les chefs coutumiers du Burkina Faso se disent favorables au Sénat, à condition que cette deuxième chambre du parlement burkinabè préserve la paix sociale dans le pays, a-t-on appris mardi, à l’issue de l’audience que le Président du Faso, Blaise Compaoré leur a accordée en vue de recueillir leur avis.

‘'Nous avons souhaité qu'il y ait toutes les dispositions nécessaires pour que le Sénat soit préservé et qu'il soit institutionnalisé'', a indiqué le porte-parole des chefs coutumiers, sa Majesté Kupiendiéli, roi du Gulmu.

Selon lui, le chef de l'Etat leur a fait part de ses préoccupations du moment, relatives à la situation nationale, notamment, la question du Sénat.

Même s'ils estiment que le sénat doit être maintenu et qu'ils y siègeront le moment venu, les chefs coutumiers préconisent qu'il ‘'y ait l'entente avec tous les partis d'opposition'', afin de préserver la paix sociale.

De l'avis du porte-parole des chefs coutumiers, le processus de mise en œuvre de la deuxième chambre devra nécessiter l'implication de beaucoup d'acteurs, surtout de l'opposition dont il faut tenir compte pour aller au fond des choses, en toute connaissance de cause.

Pour lui, ‘'il faut qu'il y ait la paix, l'entente avec tous les partis de l'opposition afin qu'on puisse prendre le chemin ensemble et obtenir les objectifs auxquels tous aspirent''.

Avant les chefs coutumiers, le président du Faso avait reçu, tour à tour, les représentants des communautés catholique, évangélique et musulmane, les 13 et 14 septembre 2013.

Ces différentes rencontres ont été initiées par le président Blaise Compaoré afin d'avoir leurs points de vue sur le Sénat, dont la mise en place divise sérieusement l'opinion publique burkinabé.


ALK/cat/APA

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