Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 868 du 16/9/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Politique

Deuxiemes journees parlementaires de l’upc
Publié le mardi 17 septembre 2013   |  Le Quotidien


Le
© aOuaga.com par AO
Le Burkina Faso vote aux législatives et municipales
Dimanche 02 décembre 2012. Zéphirin Diabre de UPC vote à Ouagadougou


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le vote des Burkinabè de l’étranger au cœur des échanges
L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a organisé, le vendredi 13 septembre dernier, une sortie dans les Hauts Bassins qui s’inscrit dans le cadre de ses deuxièmes journées parlementaires de l’année 2013. Cette sortie a été conduite par Zéphirin Diabré, président du parti, qui était aux avant-postes des activités et de ses députés.
C’est sous le thème : « Le vote des Burkinabè de l’étranger » que les acteurs de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont eu à échanger le samedi 14 septembre dernier, dans la commune rurale de Ouéléni, localité située à 77 Km de Orodara. Partis de Ouagadougou, le vendredi 13 septembre 2013, les députés de l’UPC, en compagnie de leur président, Zéphirin Diabré, ont foulé le sol des Haut Basins. Le samedi 14 septembre 2013 était la journée plutôt attendue par les militants et les membres du parti. Journée durant laquelle seront consacrés les travaux des journées parlementaires de l’UPC. Pour aborder le thème qui est : « Le vote des Burkinabè de l’étranger », le groupe parlementaire a sollicité les services de deux spécialistes en la matière. Le Pr Abdoul Karim Sango, enseignant permanent à l’ENAM, et le Pr Augustin Loada, Pr à l’Université de Ouagadougou. Des députés représentant des groupes parlementaires de partis politiques comme l’ADJ, l’ADF/RDA, le CDP et le CFR ont pris part aux échanges qui ont duré 4h d’horloge. C’est donc pour contribuer à la réflexion et pour trouver les voies et moyens en matière de transparence et d’équilibre électoral, que le thème a été choisi. Le gouvernement, réuni en Conseil des ministres, a désigné un opérateur technique pour la délivrance de cartes consulaires biométriques, a-t-on appris lors des échanges. « Cette décision vient confirmer d’autres initiatives tendant à l’organisation du vote des Burkinabè de l’étranger », a confié Louis Armant Ouali, président du groupe parlementaire UPC. Le Pr Augustin Loada, conférencier et spécialiste en la matière, concernant la question du droit de vote des Burkinabè de l’étranger, à l’issue des échanges informe que la consécration et la reconnaissance effective du droit de vote des Burkinabè vivant à l’étranger a été, pendant longtemps, une revendication exprimée par quelques partis politiques, mais également par la société civile. « En 2009, le code électoral a été amendé pour consacrer ce droit », a t-il déclaré. Et de poursuivre pour dire qu’au Japon, il y a environ une trentaine de Burkinabè résidents. Mais qu’en revanche, dans certains pays comme l’Arabie Saoudite, le Soudan, il y a plus d’un million de Burkinabè qui y résident, et que, malheureusement, il n’y a pas vraiment de représentation diplomatique dans ces pays, « alors que le code électoral dit que le vote des Burkinabè résidants à l’étranger doit se dérouler dans les consulats généraux et dans les ambassades », a-t-il dit. Le conférencier, Augustin Loada, poursuit en soulignant qu’il y a dans ce cas de figure de nombreux défis à relever qui sont la détermination du nombre total de Burkinabè vivant à l’étranger, les conditions de vote et les données statistiques qui, jusqu’à présent, ne sont pas fiables. Les données statistiques, selon lui, datent de 2008 et il faut par conséquent les actualiser. Il conclut ses propos en invitant toutes les parties prenantes au dialogue, à savoir, le gouvernement, les partis politiques et les organisations de la société civile. Louis Armant Ouali, président du groupe parlementaire UPC, a, à l’issue de la rencontre parlementaire, évoqué les insuffisances dans l’organisation des élections libres et transparentes sur le territoire national. Insuffisances qui peuvent se répercuter sur les territoires des autres pays où vivent les Burkinabè en cas de vote de ceux-ci. Les députés UPC, à l’unanimité, estiment que le recensement total des Burkinabè de l’étranger est primordial dans le processus de la tenue effective des élections de 2015 .


Par Youssouf COMPAORE (Stagiaire)

 Commentaires