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Causes des échecs de coups d’Etat
Publié le lundi 16 septembre 2013   |  Labor




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Le continent africain, régulièrement théâtre de tentatives de coups d’Etat, compromet ainsi le développement durable de plusieurs états où les populations civiles pâtissent des affres des conflits armés. Les exemples sont légion où les putschs ont détruit d’énormes infrastructures et bouleversé la vie sociale et économique des populations de plusieurs pays comme la Libye, la Guinée –Bissau, la Centrafrique, l’Egypte, la Côte d’Ivoire, le Mali etc…

Force est de constater cependant, que les coups d’Etat ne permettent plus de nos jours aux putschistes de régner longtemps. En effet, la communauté internationale avec en tête les USA, la France, somment les putschistes de remettre le pouvoir à des régimes démocratiquement élus, sous peine de sanctions économiques et militaires. Cela met positivement un frein à la soif du pouvoir d’éléments de la grande muette, qui pour des conflits internes liés à la gestion du pouvoir ou juste pour des sautes d’humeurs, ne pensent qu’à des règlements de comptes par les crépitements d’armes. Cette méthode raccourcie d’accession au pouvoir, ne fait plus recette. L’option durable, c’est d’engager des dialogues et compromis pour surmonter les divergences. Mais également, si des hommes de tenue pensent qu’ils sont nantis de capacités humaines et matérielles pour diriger un Etat, qu’ils démissionnent de l’armée pour créer un parti ou s’aligner clairement dernière une formation politique pour se prêter au suffrage universel. La force ne peut plus diriger aujourd’hui un état et des hommes, il faut une base de popularité et un sens de management réfléchi. Les putschistes devraient comprendre à présent, les causes des échecs de leurs actions déstabilisatrices. L’opinion internationale rejette avec détermination les coups d’Etat, les populations qui crient aussi souvent l’armée au pouvoir pour le changement, sont encore les mêmes qui scandent des slogans « l’armée dans les casernes », à peine un trimestre après l’avènement de la grande muette au sommet de l’Etat.

Il sied que l’armée africaine comprenne ces réalités de nos jours, pour éviter de plonger inutilement les pays et leurs populations dans des aventures périlleuses à cause des humeurs versatiles de certains capitaines ou généraux. L’armée peut à l’instar des organisations syndicales, exprimer ses revendications par des marches et sit-in pacifiques, sans user abusivement et intempestivement de coups de canons pour cela.
Labor

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