Un bureau d’entreprises québécoises s’installe à Ouagadougou #aOuaga

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Un bureau d’entreprises québécoises s’installe à Ouagadougou

Publié le lundi 16 septembre 2013 | Sidwaya

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Le président du Faso a reçu en audience, le 13 septembre 2013, le ministre québécois des Relations internationales, Jean-François Lisée

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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a reçu en audience, le vendredi 13 septembre 2013 à Ouagadougou, le ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur du Québec (Canada), Jean François Lisée. Le ministre canadien est venu annoncer l’ouverture d’un bureau pour les entreprises québécoises, qui veulent s’installer au "Pays des hommes intègres".

Du tête-à-tête que le ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du commerce extérieur du Québec (Canada), Jean François Lisée, a eu avec le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le vendredi 13 septembre 2O13 à la primature, figuraient en bonne place les sujets tels que l’économie, la formation, la haute technologie et l’énergie. A la tête d’une centaine d’opérateurs économiques, institutionnels et d’éducation, le ministre canadien dit être venu au Burkina Faso, dans le cadre d’un accord de partenariat entre les deux Etats, dont 20 points ont fait l’objet de signature.
Ce qui a permis, dit-il, l’ouverture d’un bureau à Ouagadougou et qui va accueillir des entreprises québécoises, qui veulent s’y établir pour faire des affaires et trouver des partenaires.
« C’est la volonté de notre gouvernement de faire en sorte que la société québécoise, de façon fraternelle, participe à la relance que l’on constate maintenant de l’Afrique de l’Ouest, de nos amis francophones, en particulier du Burkina Faso », a-t-il justifié. Pour Jean François Lisée, la diversification des ressources de son pays se marie très bien avec les défis que les Burkinabè se sont, eux-mêmes, fixés et, constitue peut-être une aubaine pour le "Pays des Hommes intègres".
Outre les domaines minier et de l’énergie solaire dans lesquels son pays excelle, il a fait savoir qu’il a des propositions à faire dans les domaines de la haute technologie, dans la connexion Internet avec des systèmes légers, faciles à installer à bas coût et dans la formation des techniciens. « Le Québec a 1 500 entreprises en énergie verte. Nous avons donc développé des tas d’applications utilisables dans les régions éloignées. J’étais au lycée Saint Viateur avec la ministre de l’Education nationale du Burkina Faso pour voir le projet-pilote que mon ministère a financé avec une fondation pour permettre l’utilisation des ordinateurs, l’apprentissage des élèves en interaction entre eux et avec des élèves québécois. La ministre de l’Education nous a dit la satisfaction qu’elle avait de ce projet et son intérêt à le développer », a-t-il indiqué.
Le ministre canadien a aussi discuté de la Francophonie avec Luc Adolphe Tiao, afin de faire de l’organisation, un lieu de développement économique et social, de la paix et de la sécurité. Mais aussi pour les femmes, dans l’optique de défendre leurs droits, là où ils sont menacés.

Paténéma Oumar OUEDRAOGO

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