Où loger la presse dans les comptes de la participation à l’Afrobasket ? #aOuaga

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Où loger la presse dans les comptes de la participation à l’Afrobasket ?

Publié le lundi 16 septembre 2013 | L’Express du Faso

© Abidjan.net par Guy Lasme
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L’Afrobasket 2013, s’est achevé le 30 août dernier avec le sacre de l’Angola devant l’Egypte. Après une première participation qui restera dans l’histoire, le Burkina Faso a fait le point de sa participation avec la Fédération burkinabè de basket-ball. Dans ce bilan de la participation, plusieurs préoccupations ont porté sur la place des média dans les comptes finaux. On le sait, la presse burkinabè y a bien participé en relayant chaque jour les différents matches et aussi la participation des Etalons dans cette compétition. Mais à quel prix ?

Sur cette question, c’est une chaise musicale sourde entre le ministère des Sports et des Loisirs et la Fédération burkinabè de basket-ball. Le président de la Fédération burkinabè de basket-ball, sur la question affirme publiquement avoir reçu de la part du ministère des Sports et des Loisirs la somme de 250 millions sur les 500 prévisionnelles. Si tout le monde s’accorde sur ce montant, il y a toujours des divergences par rapport à l’utilisation.

En effet, le ministère des Sports et des Loisirs, après arbitrage du montant souhaité par la FBBA, pour sa participation à l’Afrobasket 2013, a pu retenir les principales clés parmi lesquelles, la participation de la presse. Mais la FBBA ne l’entend pas de cette oreille. Selon la Fédé, il n’a nullement été mentionné que dans les 250 millions reçus, il y avait la prise en charge de la presse. Donc la FBBA a donc décidé de prendre en charge comme le dit le président de la FBBA, son club de journalistes. Ce club se limite à 8 journalistes qui, selon le président couvre ses activités.

Sur place à Abidjan, le traitement des hommes de média n’a pas été autre que ce que le président de la FBBA a pu dire sur place au Faso. C’est donc dire, une prise en charge de l’hébergement qui inclut le petit-déjeuner. Voilà ce que les hommes de média ont pu avoir comme prise en charge pour la couverture de l’Afrobasket en Côte d’Ivoire. En effet, beaucoup se posent la question de savoir pourquoi pas d’habitude ?

On le sait, le ministère des Sports et des Loisirs a toujours bien géré les aspects concernant la couverture médiatique des activités sportives au plan national et international. Pourquoi donc a-t-il confié ce volet à la FBBA. On peut donner raison au département des Sports et des Loisirs si, comme le dit-il, la FBBA a inscrit dans son budget prévisionnel, un volet prise en charge des média. Donc le ministère n’avait plus à s’occuper de la participation de la presse inscrite dans la feuille de route de la Fédé. Le ministère n’avait plus besoin de notifier à la FBBA que le budget qu’il lui accorde est incluse la prise en charge de la presse.

Sans feuille de route, la FBBA tient aussi sa raison. Elle a reçu un montant inférieur à sa prévision, donc elle l’emploie dans les domaines qu’elle juge prioritaire. Les médias comme d’habitude, ne sont pas aussi importants. La FBBA ne se voyait pas obligée de la prendre en charge. Elle n’a pas tord. C’est pourquoi nous disons que le ministère des Sports doit maintenant préciser à chaque fédération après arbitrage de son budget, les points retenus pour être budgétisés. Et c’est par rapport à ces points qu’elles devront justifier l’argent mis à leur disposition.

C’est avec le budget reçu que la FBBA a travaillé. Elle peut aussi bénéficier de circonstances atténuantes pour cette fois-ci. Mais l’équipe fédérale de basket-ball doit savoir qu’elle doit changer son fusil d’épaule avec la presse.

Firmin OUATTARA

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