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Blaise Compaoré en concertation avec les communautés religieuses et coutumières sur le projet de Sénat
Publié le lundi 16 septembre 2013   |  Agence de Presse Africaine


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© Présidence par DR
Le président du Faso, Blaise Compaoré, au cours de son allocution à la cérémonie d`ouverture de la rencontre du Conseil africain et malgache pour l`enseignement supérieur (CAMES)


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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a entamé depuis quelques jours des concertations afin de recueillir les avis des représentants des communautés religieuses et coutumières du pays à propos de la mise en place du Sénat, deuxième chambre parlementaire au Burkina Faso, a constaté APA dans la capitale burkinabè.

Ainsi après les communautés religieuses (catholiques, protestantes et musulmanes), reçues vendredi et samedi à sa résidence, le président Comparé, a-t-on appris de source proche de la présidence, recevra lundi les représentants des communautés coutumières.

Parmi toutes les composantes religieuses déjà reçues, seule la communauté musulmane a déclaré explicitement être favorable à la mise en place du Sénat, une position exprimée samedi après-midi par le présidium de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), reçu en audience par le Président du Faso.

Le porte-parole, El Hadj Souleymane Compaoré, a dit en substance que « la position des musulmans est connue depuis 2011. Nous n’avons pas fait de déclaration pour dire que nous ne soutenons plus le Sénat, donc la position est connue », a-t-il martelé.

Samedi matin, le Chef de l’Etat a reçu la communauté de l’Eglise protestante dont le porte-parole, pasteur Samuel Yaméogo, a réaffirmé la nécessité de continuer le dialogue en ce qui concerne la mise en place du Sénat.

« Il faut que les gens soient convaincus du bien-fondé du Sénat parce que ce qui est important c’est la paix sociale », a indiqué le pasteur Samuel Yaméogo, à l’issue de l’audience.

Quant à la communauté catholique reçue la veille, elle dit rester sur sa « position qui n’a pas changé ».
Au sortir de l’entretien avec Blaise Compaoré, le président du Conseil permanent des évêques du Burkina Faso, l’archevêque de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo, a souligné que les échanges ont surtout porté sur la question du contenu de la déclaration épiscopale, publiée dans la presse, à la mi-juillet 2013.

En effet, dans cette adresse, l’Eglise catholique attirait l’attention des dirigeants sur la « persistance » de la pauvreté et « l’inopportunité » de la création du Sénat, à cause du contexte social tendu.

Face à la vague de contestation à propos de la mise en place de cette institution, le président du Faso avait instruit le Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) de rouvrir le débat sur la mise en place de la deuxième chambre.

Ce qui a été fait, avec à la clé des nouvelles propositions tendant à revoir la composition du Sénat, et consignées dans un rapport transmis au chef de l’Etat le 30 août dernier.

C’est suite au rapport circonstancié sur l’opérationnalisation du Sénat que le Président du Faso a entrepris des concertations avec les différentes composantes de la société burkinabè car la tension est toujours perceptible entre pros et antis-Sénat au Burkina Faso.


ALK/od/APA

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