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Sénat: Pour El Hadj Souleymane Compaoré, la subvention du Hadj est étrangère à la position de la communauté musulmane
Publié le dimanche 15 septembre 2013   |  burkina24.com


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© Autre presse par DR
El Hadj Souleymane Compaoré, s`exprimant au nom de la FAIB, à la sortie d’audience


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La communauté musulmane a été reçue par le Président du Faso ce samedi soir pour des concertations autour du Sénat et de la situation nationale. S’étant déclarée favorable à la mise en place du Sénat, la communauté musulmane, justifie sa position par le fait que cette institution renforce la stabilité et dément avoir été influencée par autre chose.

La communauté musulmane s’est déclarée en faveur de la mise en place du Sénat, une position qui, a rappelé son porte-parole, est constante depuis 2011, lors du CCRP. Selon El Hadj Souleymane Compaoré, porte-parole de la délégation reçue en audience, « la communauté musulmane trouve son intérêt dans la mise en place du Sénat ». Il s’agit, à l’entendre, la paix sociale et de la stabilité, qui n’ont pas de prix aux yeux de la communauté musulmane, car, dit-il, « Si on met 3 milliards en une année pour que les institutions s’enracinent, pour qu’il y ait plus de participation des coutumiers et des religieux pour qu’il y ait davantage de paix social et d’implication des populations, nous disons que 3 milliards pour cette stabilité, ce n’est pas un prix qui nous fait peur ».

La subvention du hadj décidée en conseil de ministre le 25 juillet dernier, considérée par certains comme pouvant justifié la position de la communauté musulmane, est donc étrangère à cette position.

Répondant à un journaliste à la sortie de l’audience, El Hadj Souleymane Compaoré, le Secrétaire général de la Fédération des Associations islamiques du Burkina (FAIB) et porte-parole de la délégation musulmane, explique: « Ce n’est pas un secret. C’est une information publique qui est sortie du conseil des ministres pour dire que l’État contribue à stabiliser le prix du Hadj cette année. C’est autour de quatre cents et quelques millions. On avait même une dette de l’ordre de cent millions qu’on a épongé. C’est donc autour de cinq cent millions. Est-ce que vous pensez qu’en juin 2011, quand on partait du CCRP on a reçu 500 millions pour être d’accord avec le CCRP? Depuis 2011 nous sommes d’accord avec le CCRP. Personne ne s’est opposée au Sénat lors du CCRP. Personne. Aucune organisation. »

En rappel, le conseil des ministres du 25 juillet 2013 décidait d’une subvention du hadj: « dans un élan de solidarité, le Conseil a marqué son accord pour que le gouvernement supporte le surcoût, afin de permettre aux fidèles musulmans d’effectuer le Hadj 2013 aux mêmes coûts que l’année 2012″, peut-on y lire. Les musulmans représentent environ 60% de la population burkinabè.


Justin Yarga

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