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Burkina Faso : Les protestants ambigüs sur leur position sur le Sénat
Publié le dimanche 15 septembre 2013   |  Xinhua


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© Présidence par DR
Le président du Faso a reçu en audience, le 14 septembre 2013, une délégation de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) du Burkina


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OUAGADOUGOU, La Fédération des Eglises et missions évangélique (FEME) reçue en audience, samedi à Ouagadougou, par le président Blaise Compaoré, est restée ambigüe sur leur position sur le Sénat au terme d’une heure d’entretien avec le chef de l’Etat.

« La position de l’Eglise protestante est dans le rapport circonstancié, si on consulte le rapport, on peut savoir la position de l’Eglise protestante », a déclaré le président de la FEME, le pasteur Samuel Yaméogo à leur sortie d’audience.

Sur la participation de l’Eglise protestante au Sénat au cas où il sera est mis en place, le pasteur Yaméogo a dit aux journalistes d’attendre d’abord qu’on le mette en place avant de connaître leur position.

« Notre principe est de ne pas vendre la peau du loup avant de l’avoir tué », a-t-il justifié, ajoutant que c’est au « propriétaire » du rapport de diffuser son contenu et que d’ ailleurs il (le président du Faso) ne lui a pas donné l’ autorisation de dire leur position.

Le rapport circonstancié remis au chef de l’Etat Blaise Compaoré, est favorable à la mise en place du sénat et propose un nouveau format dont les conclusions ont abouti à l’élargissement de la base aux jeunes de 35 ans au lieu de 45 ans seulement, la prise en compte du genre, la diminution du nombre de sénateurs que devrait désigner le chef de l’Etat.

Soulignant qu’il est conseillé que les gens soient convaincus du bien-fondé du Sénat afin de préserver la paix sociale, l’église protestante a salué la volonté « d’écoute » du président Compaoré qui a demandé au gouvernement de poursuivre les concertations avec toutes les couches sociales.

Reçus en audience le 13 septembre dernier, les Evêques du Burkina Faso ont soutenu que leur position était la même, à savoir leur rejet du Sénat, à l’instar de l’opposition politique et d’une partie de la société civile.

L’opposition rejette la mise en place du Sénat au Burkina parce qu’il est inopportun et budgétivore et qu’il sera utilisé pour modifier l’article 37 de la constitution afin de donner un blanc seing au président Compaoré dans la perspective d’un pouvoir à vie.

Les audiences du président Compaoré se poursuivront en début de semaine avec la communauté musulmane dans le cadre des concertations initiées en vue de recueillir les points de vue des différentes composantes de la société sur la mise en place du Sénat.

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