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Le Pays N° 5215 du 11/10/2012

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Simon COMPAORE, président de l’AMBF : « Pour les maires gaffeurs, chacun est responsable de ses turpitudes »
Publié le jeudi 11 octobre 2012   |  Le Pays


Simon
© Autre presse par DR
Simon Compaoré maire de la ville de Ouagadougou


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Le bureau sortant de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) a convié la presse pour faire le bilan des activités menées au cours du mandat municipal 2006 – 2012. C’était le mercredi 10 octobre 2012 à Ouagadougou.

« Nous ne partirons pas sur la pointe des pieds », avait martelé le président de l’AMBF, Simon Compaoré lors de leur dernier congrès tenu à Ouagadougou, il y a de cela quelques mois. Chose promise, chose desormais faite avec la conférence de presse animée le 10 octobre dernier par le bureau sortant après six ans de mandature. De l’avis du président de l’AMBF, Simon Compaoré, bourgmestre de Ouagadougou, beaucoup d’actions concrètes ont été menées au profit des administrés. Toutefois, il reconnaît que beaucoup de choses restent à faire afin que la communalisation intégrale soit une réalité au Faso. De l’avis du président de l’AMBF, les réactions violentes des populations par rapport aux actes que posent les maires du Burkina dans le processus de développement constituent le plus grand regret de l’AMBF. Pour lui, rien ne justifie des actes consistant à brûler un goudron,à détruire des édifices ou à s’en prendre à des innocents. Il en veut également à ceux qui s’en prennent aux maires en les taxant de tous les noms d’oiseaux, en les accusant de détournement de fonds ou de vente de parcelles à des fins personnels et ce sans fondements. « Notre association est là pour intervenir lorsque des maires sont attaqués parce que leur visage ne plaît pas à quelqu’un. En ce moment, nous nous payons cette bagarre et on le défend ». Il poursuit en ajoutant que « pour les maires gaffeurs, chacun est responsable de ses turpitudes ». Pour Simon Compaoré, si un maire a volé ou détourné et que cela est avéré, ce dernier doit être entendu par la Justice. Toutefois, si c’est le contraire, que cela se sache afin de ne pas salir inutilement son nom. Le président de l’AMBF a également décrié l’incivisme fiscal pratiqué par les administrés. Pour lui, en même temps que ces derniers souhaitent un meilleur cadre de vie, ils refusent de payer leurs taxes et impôts. La presse en a eu pour son compte, de l’avis du premier magistrat de la capitale, les hommes de médias dans leur ensemble n’interpellent pas suffisamment les maires sur leur gestion de la cité. « Nos portes vous sont ouvertes et vous pouvez venir nous demander toute information utile à même d’éclairer l’opinion », a précisé Simon Compaoré. Pour ce dernier, il faut que la presse donne la vraie information des activités municipales en allant à la source. Sur les lotissements, le président de l’AMBF demande qu’on revoie le dispositif actuel afin d’améliorer sa gestion. « La question de lotissement est devenue politique, coutumière, sociale, économique…, parce que la terre est devenue une source de spéculation et d’enrichissement illicite ». Malgré ses regrets et insuffisances, le Tékré -comme l’appelé ses amis politiques- a souligné, au compte des actions positives, la réalisation des Plans locaux de développement (PLD) ; le transfert des compétences et des ressources par l’Etat central aux collectivités territoriales ; la révision du régime indemnitaire des collectivités territoriales depuis 2010 ; la mise à la disposition, des secrétaires généraux de mairie depuis 2009, la relecture du code général des collectivités territoriales en certaines de ces dispositions, etc. Il a également mentionné l’appui multiforme et multidimensionnel des partenaires techniques et financiers. Pour le président de l’AMBF, ces derniers ont permis le renforcement des capacités au profit des élus et personnels des administrations communales, et la réalisation des infrastructures scolaires, sanitaires, marchandes … A cela s’ajoutent les nombreux projets et programmes dont a bénéficié l’AMBF au profit de ses membres. Sur ce volet, Simon Compaoré a cité ce programme qui permet l’amélioration de l’état civil des différentes communes du Burkina. Mais à combien s’est élevé le montant de tous ces appuis financiers ? A cette question, le président de l’AMBF répond que cela est estimé à quelques milliards de FCFA. Pour le bourgmestre de la capitale,toutes ces actions ont permis d’impacter positivement la vie des administrés. Un rapport moral et financier du bureau sortant ainsi qu’un livre blanc du mandat qui vient de s’achever seront édictés et soumis à l’appréciation du bureau entrant après les élections du 2 décembre prochain.

Ambèternifa Crépin SOMDA

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