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Des journalistes formés sur les changements du système éducatif
Publié le samedi 14 septembre 2013   |  AIB




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Ouagadougou, Le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation(MENA) a formé jeudi à Ouagadougou une quarantaine de journalistes sur le transfert du préscolaire et du post-primaire désormais placés sous tutelle dudit ministère, a participé un journaliste de l’AIB.
L’enseignement de base comprenant désormais le préscolaire, le primaire et le post-primaire (le collège) selon la loi du 30 juillet 2007 est obligatoire pour tous les enfants de six à treize ans et gratuite pour ceux du public, a indiqué le secrétaire général du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) Emmanuel Goabaga à l’ouverture de la session.

Le préscolaire qui relevait du ministère de l’Action sociale, le post- primaire du ministère de l’Enseignement secondaire sont maintenant rattachés au MENA.

Selon M. Goabaga, cette initiative vise à juguler les différents « goulots d’étranglement » qui font que le Burkina enregistre encore l’un « des plus forts déficits dans le domaine de l’éducation ».

Pour la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation Koumba Boly, ce transfert va assurer aussi « une cohérence de l’éducation de base » et « élever le niveau de capacité et de compétence des enfants, adolescent et adultes ».

Mme Boly a préconisé que des alternatives telles que la formation professionnelle, l’alphabétisation et l’éducation non formelle soient développées pour récupérer ceux qui ne s’adapteront pas.

« Je souhaite que vous deveniez des authentiques ambassadeurs de la cause éducative et que votre plume informée et argumentée, contribue à l’appropriation générale du transfert », a dit Emmanuel Goabaga aux journalistes.

La mise en œuvre de ce transfert doit être effective d’ici trois ans selon une décision du Conseil de ministre du 8 mai 2013.
« Nous irons très progressivement. Cette année on ne peut pas tout mettre en œuvre mais il ya des pas qui vont être faits pour amorcer ce transfert », a soutenu Goabaga.

Sur la question du transfert des ressources humaines, il a expliqué qu’ « il y aura certainement des passerelles qui permettront aux uns et aux autres d’être utiles un peu partout ».
Le Burkina, depuis son accession à indépendance en 1960, a connu plusieurs réformes dont l’un des objectifs principaux avancé par l’exécutif est la quête permanente d’une éducation de qualité.

ALS-GF/TAA

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