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Burkina : les évêques démentent leur participation au futur Sénat
Publié le samedi 14 septembre 2013   |  AIB


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© Présidence par DR
Présidence du Faso : une délégation d`évêques reçue en audience
Vendredi 13 septembre 2013. Ouagadougou. Une délégation du Conseil permanent des évêques du Burkina a été reçue en audience par le chef de l`Etat


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Ouagadougou, Les évêques du Burkina Faso ont réitéré vendredi à Ouagadougou, leur rejet du Sénat, également refusée par l’opposition et les syndicats qui y voient un moyen pour Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, de faire réviser la Constitution pour lui permettre de se représenter en 2015.
« Nous restons fidèles à nous-mêmes et un peu logique. Je pense que notre lettre pastorale laissait sentir ce que nous avons à faire », a déclaré le président du Conseil permanent des évêques du Burkina Mgr Paul Ouédraogo, au sortir d’une audience avec le Président du Faso.

"Nous avions demandé cette audience pour nous entretenir avec le président du Faso sur certaines questions qui nous préoccupent, surtout après l’apparition de notre lettre pastorale", a indiqué Mgr Ouédraogo, également président de la conférence épiscopale Burkina-Niger.
Dans une longue lettre pastorale rendue publique en juillet, les évêques ont exprimé leur rejet du Sénat dans un contexte alors marqué par des manifestations organisées par l’opposition et les syndicats contre l’institution.
Ils y ont entre autres, dénoncé une gouvernance "de plus en plus déconnectée de la réalité et de l’éthique sociale " et "la polarisation de la richesse au niveau d’un groupe qui se partage les pouvoirs politiques et financiers et la patrimonialisation de l’État".
Le représentant des organisations religieuses (musulmane, catholique et protestante) Marc Somda a affirmé le 7 septembre que « dans le consensus actuel, l’Eglise catholique n’est pas contre le principe de la création du Sénat (…) car la plupart de ses propositions ont été prises en compte dans la reformulation du Sénat actuel ».
M. Somda réagissait à la suite des réajustements apportés au Sénat par le Comité de suivi et d’évaluation des réformes politiques consensuelles (CSE/RPC) initiatrice en 2011 d’un certains nombre de réformes dont le Sénat, à l’époque approuvé par l’Eglise catholique.
Le gouvernement a adopté mercredi en conseil de ministres, d’importantes mesures sociales –revalorisation d’indemnités des travailleurs, création d’emplois, prise en charge des personnes vulnérables- telles que préconisées le 30 août par le CSE/RPC.

"Nous saluons ces mesures à leur juste mesure (…) Nous sommes prêts à accompagner (le gouvernement) pour que ces mesures qui ont été annoncées deviennent bien sûr réalité pour le bien de l’ensemble de notre peuple et surtout (pour) les couches les plus vulnérables", a réagit Mgr Paul Ouédraogo.

Outre les évêques, les délégations de l’Eglise protestante et de la Communauté musulmane seront reçues tour à tour ce samedi par le chef de l’Etat, Blaise Compaoré.

GF-AB/TAA



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