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Le Quotidien N° 865 du 12/9/2013

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Révision des prix des produits de grande consommation et consolidation des filets sociaux - Patiendé Arthur Kafando et Alain Zoubga apportent des précisions sur la mise en œuvre
Publié le vendredi 13 septembre 2013   |  Le Quotidien


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© Primature
Conseil des ministres du mercredi 26 septembre 2012
Le conseil des ministres s’est tenu le mercredi 26 septembre 2012 en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 45 mn sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE


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Après un mois de vacances, le gouvernement a renoué avec le traditionnel rendez-vous avec les hommes de média, le jeudi 12 septembre 2013. Et pour ce premier exercice, et comme on s’en doutait, les mesures sociales relatives à la révision des prix des produits de grande consommation et la consolidation des filets sociaux en faveur des groupes vulnérables, décidées en Conseil des ministres en sa séance du mercredi 11 septembre 2013, ont été les principaux sujets abordés. Pour l’occasion, Patienté Arthur Kafando, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, et son homologue de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Alain Zoubga, ont été invités à éclairer davantage l’opinion publique sur opérationnalité de ces mesures.
La révision des prix des produits de grande consommation et la consolidation des filets sociaux en faveur des groupes vulnérables ont constitué le menu du traditionnel point de presse du gouvernement. Pour l’occasion, Patiendé Arthur Kafando, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, et son homologue de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Alain Zoubga, ont apporté plus de précisions sur la mise en œuvre des mesures prises en Conseil des ministres et relatives à leurs départements respectifs.

De la révision des prix des produits de grande consommation

D’entrée de jeu, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a tenu à préciser que les mesures concernant la révision des prix des produits de grande consommation vise entre autres à maîtriser les prix afin d’éviter toute spéculation et amoindrir, si possible, les effets sur le panier de la ménagère. Pour ce faire, a-t-il laissé entendre, des concertations tripartites regroupant son département, les syndicats et les opérateurs économiques ont été engagées. Ces concertations ont pour objectif, a-t-il souligné, de permettre d’avoir un consensus afin de pouvoir finaliser la mise en œuvre des mesures d’ici à la fin du mois de septembre 2013, et de les rendre effectives début octobre. Ainsi, plusieurs dispositifs ont été enclenchés. Le premier concerne le contrôle. A ce sujet, Patiendé Arthur Kafando a fait savoir que lors des précédents contrôles effectués par ses services, 80% des détaillants n’ont pas respecté les prix fixés par le gouvernement et il apparaissait donc nécessaire qu’un nouveau dispositif soit activé. Ainsi, des contrôles rigoureux seront opérés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso sous la conduite du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, en collaboration avec les associations des consommateurs et des forces de sécurité. En plus de cela, un numéro vert sera mis en service pour permettre aux consommateurs dénoncer les commerçants qui ne respecteront pas les prix fixés. A la suite de cette première étape, des contrôles sur les produits de grande consommation seront effectués dans les villes sensibles qui sont des agglomérations de commerce (Bittou, Pouytenga, Boulsa…), où des équipes mobiles vont sillonner. Le dispositif de contrôle sera accentué également dans les nouvelles directions régionales des Cascades et du Centre-est. En outre, des contrôles « extra muros » vont être effectués dans les autres villes du Burkina. L’innovation majeure relative aux dispositifs de contrôles du MICA est l’opération de contrôle des produits spécifiques tels que les hydrocarbures pour lequel le mot d’ordre du ministère est « Zéro carburant illicite vendu à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ». Une tolérance sera observée pour la vente de carburant en bouteilles dans les zones rurales en dehors d’un rayon de 5 Kilomètres, où il n’y a pas de station d’essence. Toutefois, l’autorisation d’exercer va expirer dans un délai de 5 ans pendant lequel les promoteurs seront invités à se doter d’une pompe à essence. Les mesures spécifiques s’étendront aux fournitures scolaires et au gaz butane. « Pour la mise en œuvre de l’ensemble de ces mécanismes, nous allons mobiliser des moyens conséquents et nous allons mettre l’accent sur la sensibilisation et la communication », a rassuré Patiendé Arthur Kafando. Il faut retenir également que le département en charge de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat envisage ouvrir 140 boutiques témoins de vente de céréales.

De la consolidation des filets sociaux en faveur des groupes vulnérables

 La consolidation des filets sociaux en faveur des groupes vulnérables va mobiliser 64% du budget du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, a fait savoir Alain Zougba. Un pas de géant, a-t-il estimé. Dans la pratique, l’action tournera autour de 5 axes principaux à savoir, apporter un appui alimentaire à 3 500 000 personnes vulnérables, pour un montant d’environ 500 millions de F CFA. Le second axe consistera en l’appui aux personnes âgées et en la résolution des questions d’exclusions sociales, à travers la remise à niveau du Centre Delwendé de Salouka. Ce volet nécessitera 900 millions de F CFA.
L’appui aux personnes handicapées, qui constitue le troisième axe, va nécessiter 1 milliard 883 millions de F CFA. Par ailleurs, 480 millions de F CFA seront affectés à la réinsertion sociale des enfants et des jeunes en situation de rue. Un soutien d’environ 1 milliard de F CFA sera apporté aux orphelins et aux enfants vulnérables. Au total, en croire Alain Zoubga, c’est une enveloppe de 6 milliards 48 millions de F CFA qui sera mobilisée pour la mise en œuvre de la consolidation des filets sociaux en faveur des groupes vulnérables .
Par G. Maurice BELEMNABA

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