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Sidwaya N° 7498 du 11/9/2013

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Fuite des congolais aux jeux de la francophonie : L’affaire prend une autre tournure
Publié le jeudi 12 septembre 2013   |  Sidwaya




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La délégation congolaise continue d’observer des saignées au sein des membres de sa délégation. Près d’une vingtaine est portée disparue. La disparition des sept basketteuses est en train de prendre aujourd’hui une autre tournure.

Comme nous l’annonçions dans nos précédentes publications, une vingtaine d’athlètes de la République Démocratique du Congo a pris la poudre d’escampette. Parmi elle, il y a sept basketteuses. Selon une source de la délégation congolaise, les filles ont disparu dans la nuit de samedi à dimanche. La fuite d’athlètes à chaque compétition internationale, surtout lors des jeux de la Francophonie est devenue un sport favori. L’on se rappelle le Canada en 2001, où des délégations de plusieurs pays dont le Burkina Faso, avaient regagné le bercail sans tous leurs membres. Sauf que cette affaire de la fuite des Congolaises a pris une tournure exceptionnelle. Un membre de la délégation a informé que le ministère des Sports de la RDC, a, en effet, déposé une plainte pour « dénoncer un véritable trafic de sportifs de haut niveau ». A en croire le département des Sports congolais, les joueuses auraient été « quasi enlevées par un réseau d’agents sportifs ». Et un des principaux organisateurs niçois des jeux de la Francophonie confirme : « il semble, hélas, qu’on ne soit pas très loin d’une histoire de trafic humain ». C’est dans la matinée du dimanche 8 septembre 2013, au lendemain d’une victoire, que l’entraîneur du Congo a constaté que ses filles ont déserté leur chambre de la résidence Saint Antoine. L’envoyé spécial des Editions Sidwaya qui était voisin des filles en question, a même décidé d’opérer un déménagement vers un autre lieu à cause des brouhahas de celles-ci, qui ne retrouvaient leur lit qu’après souvent 2h du matin. La veille, les sept basketteuses ont, toutes, reçu leur prime de 655 000 FCFA. Pour le moment, on pense à une simple fugue. D’autant qu’aucune d’entre elles n’a des papiers. Selon un confrère congolais, tous les passeports des athlètes ont été rassemblés par le responsable de la délégation. La vraie raison de cette désertion serait bien plus préoccupante. « Depuis notre arrivée à Nice, plusieurs agents sportifs rodaient autour de nos athlètes » a expliqué notre source qui a requis l’anonymat. « On craint qu’ils aient réussi à leur faire miroiter je ne sais quoi, afin de leur tenir sous leur coupe, dans un but évident de les « vendre » dans des clubs européens, en empochant au passage les indemnités de transfert ». Le lendemain de la fuite des filles, soit le dimanche dernier, l’affaire prend une envergure extravagante. Dans l’enceinte du village de la résidence universitaire Saint Antoine, la police intervient. Une brève échauffourée vient d’éclater. Des membres de la délégation congolaise prennent à parti un jeune. Etudiant de son état à Cannes et ancien sportif congolais, ce dernier aurait été pris en flagrant délit. « Nous l’avons entendu parler au téléphone avec une des basketteuses disparues depuis plusieurs heures », nous informe notre source. Transféré à la police, il a été entendu. De cette affaire, les versions divergent. Dans certains milieux de cette délégation, ces fuites ont été préparées et programmées depuis le Congo. « Sinon, comment comprendre qu’autant de personnes puissent partir sans trace et sans difficulté ». Aussi, d’autres accusent les responsables d’être complices de ce phénomène qui est en train de prendre de l’ampleur. En tous les cas, l’affaire est loin d’être terminée. L’on attend de voir la suite d’ici la fin des jeux.

Yves OUEDRAOGO
Envoyé spécial à Nice

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