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Le Code 612 : De la bonne humeur thérapeutique !
Publié le mercredi 11 septembre 2013   |  Burkina24




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Rire à en mourir, tel pourrait être son slogan. C’est une émission de Ouaga FM, une radio burkinabé émettant à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Elle maintient en bonne humeur les auditeurs durant les vacances de 6h à 12h. Voici le Code 612.
Un studio frais, une console, des micros et surtout, des éclats de rire. Voici le Code 612. Enfin ! sans oublier les pièces maîtresses : Brice Anoh, Sarah Sankara et Mohamed Touré, les trois animateurs à la mine toujours joviale.

Ils se sont donnés pour mission de maintenir leur audimat (chiffré à des milliers à Ouaga et Bobo et totalise plus de 1000 amis sur Facebook) dans la bonne humeur de 6h à 12h. De là vient d’ailleurs le nom de l’émission, « Code 612 ». Mais d’où est venue l’idée ?

Révolutionner par la détente

Brice Anoh répond : « On est parti d’un constat, les gens ont besoin de se détendre face aux nombreuses difficultés. Alors on a décidé d’apporter cette note d’humour tous les matins ».

Et ainsi, depuis trois ans et pendant les vacances scolaires, Sarah et sa compagnie hilarante essaient de semer des graines de joie et de fous rires dans le cœur des auditeurs que les ondes de leur radio touchent.

Mais l’humour utilisé est parfois caustique. Et ne fait pas rire tout le monde. D’ailleurs, les débuts n’ont pas été faciles. « Quand le concept est arrivé, on avait dans un premier temps rencontré un grand mur de méfiance », se rappelle Brice, qui se plaît à s’appeler le « Métis ». Mais avec le soutien des responsables de la radio, tout a fini par rigoler … sur les roulettes, même si toutefois, « on a de temps en temps des auditeurs indélicats qui comprennent un peu tard le concept ».

Bien vus et mal vus

La liste de leurs déboires ne s’arrête pas là. Une fois hors de la radio, les jugements ne sont parfois pas élogieux. Il y a ceux qui les trouvent « ingénieux » et « créatifs » et ceux qui les considèrent « comme des amuseurs publics, des gens qui n’ont pas de problèmes, des gens qui n’ont rien à faire, que la radio paie gratuitement », commente le «Pasteur » Brice Anoh.

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