Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina Faso : Abdoul Karim Sango prend solidement les rênes du PAREN

Publié le lundi 31 mai 2021  |  libreinfo.net
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina Faso : Abdoul Karim Sango prend solidement les rênes du PAREN
Comment


Le parti du Pr Laurent Bado, le PAREN a tenu son premier congrès extraordinaire le samedi 29 mai 2021 à Ouagadougou. Le thème de ce congrès est «refonder le Burkina nouveau sur le socle du développement endogène». Le nouveau bureau du parti à été présenté à l’occasion. Plusieurs autorités étaient présentes à la cérémonie. Les partis de la majorité présidentielle, de l’opposition politique et des représentants de partis politiques de la Côte d’Ivoire et du Mali ont également pris part à ce congrès. Le fondateur du parti a annoncé qu’il laissait la gestion entière du parti au nouveau président Abdoul Karim Sango.


Le PAREN a un nouveau bureau. Ses membres ont été présentés, le samedi 29 mai 2021 au cours d’un congrès du parti.

Plusieurs formations politiques étaient présentes dont les partis de la majorité présidentielle, les partis de l’opposition politique, des représentants des partis politiques venus de la Côte d’Ivoire et du Mali .

Au cours du congrès, le père fondateur du PAREN, le Pr Laurent Bado s’est inquiété sur la situation du Burkina Faso. Selon lui, il n’y a pas d’élites qui se battent et se sacrifient pour le pays. L’élite actuelle cherchant à manger, à boire et à construire de grosses maisons.

Laurent Bado se dit indigné parce que le peuple burkinabé n’apprend pas de ses erreurs. « Si le peuple lui-même, année après année, est incapable de se rendre compte qu’il creuse sa propre tombe et qu’il se fait fouetter, alors qu’il crève», lâcha-t-il.

Pour le professeur, on peut être un intellectuel et être un idiot né et on peut ne pas aller à l’école et être superbement intelligent. Le fondateur du PAREN prédit que le burkinabé va vivre l’enfer si rien ne change d’ici 9 ans.

Le nouveau président du PAREN, Abdoul Karim Sango a souligné que le thème « Refonder le Burkina nouveau sur le socle du développement endogène » est interpellateur.

Car depuis près de cinq décennies, le concept de mondialisation ou de globalisation s’impose à tous et semble correspondre au triomphe de l’économie de marché avec ses conséquences sur les plus faibles.

L’ex ministre en charge de la culture estime que la disparition de l’économie socialiste a révélé la face hideuse de l’économie de marché.

Il a annoncé que certains économistes comme le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz a dénoncé l’économie de marché qui conduit à une très forte paupérisation des populations dans le monde, alors que dans le même temps une infime minorité de gens voit leur revenus croître de façon exponentielle.

Le nouveau président du parti, pense que cette civilisation industrielle a montré ses limites. «L’humanité est appelée à entreprendre un long et douloureux pèlerinage dans le passé pour y retrouver et regrouper les matériaux nécessaires à la construction d’une nouvelle civilisation» pense-t-il.

Il interpelle le peuple burkinabè en citant le théologien camerounais, Jean Marc Ella pour qui « l’édification d’une société n’est jamais un travail à neuf…et se donne des buts qui n’existeraient nulle part sur la terre ».

Pour l’ancien ministre de la culture Abdoul Karim Sango, il s’agit de considérer le Burkina Faso et l’Afrique comme un monde en construction. Et il faut travailler à trouver un modèle de développement pour l’Afrique.

Ablassé Ouédraogo, représentant du chef de file de l’opposition politique au congrès a félicité le PAREN pour le thème de son congrès.

Il a affirmé que le seul dénominateur commun qui rassemble tous les Burkinabé est le Burkina Faso et le thème choisi par le PAREN montre que le parti se souci du développement du pays.

Le président du parti Le Faso Autrement a invité tous les Burkinabé à réfléchir sur un nouveau modèle de développement propre à l’Afrique.
Commentaires