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Burkina Faso : Une marche pour la réouverture des frontières terrestres dans les jours à venir

Publié le mardi 13 avril 2021  |  Netafrique.net
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© Autre presse par DR
Le CISAG, le Conseil d’Information de suivi des actions du gouvernement prévoit une marche de soutien en faveur du secteur de l’économie burkinabè.
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Le CISAG, le Conseil d’Information de suivi des actions du gouvernement prévoit une marche de soutien en faveur du secteur de l’économie burkinabè. L’annonce a été faite au cours d’une rencontre avec les hommes et femmes de médias le 12 avril 2021. Il a également été question de faire un tour d’horizon sur la situation nationale. Situation sécuritaire, crises au niveau des secteurs de l’éducation, de la santé et du transport sont entre autres les points évoqués durant cette rencontre.

Le CISAG plaide pour une réouverture progressive et concertées des frontières terrestres des pays membres de la CEDEAO fermées pour cause de coronavirus. Dans cette perspective il compte avec la collaboration d’autres structures associatives organiser une marche de soutien à la relance économique de tous les secteurs du domaine. « Face aux difficultés actuelles que rencontrent les entreprises, nous espérons une ouverture rapide, progressive et concertées des frontières terrestres des pays membres de la CEDEAO, avec la prise de mesures adéquates pour faire face à la crise du coronavirus » a déclaré Issiaka OUEDRAOGO président du CISAG.

En ce qui concerne la situation sécuritaire, le CISAG demande à ce que le gouvernement se penche davantage sur les difficultés que rencontre le VDP, Volontaire pour la défense de la patrie. « Il n’est pas normal que certains d’entre eux en viennent à regretter de s’être engagés dans cette missions de protection de leur village » a dénoncé le CISAG.

Pour le CISAG, les reformes entreprises récemment au niveau du secteur de l’éducation n’ont pas été bien « muries » car tous les acteurs n’ont pas été consultés. Sur le secteur du transport, l’État doit y mettre de l’orde. « Les menaces de grèves et blocages qui prennent parfois en otages les burkinabè montrent un besoin impérieux de mettre de l’ordre dans ce secteur » demande le CISAG. Selon l’organisation, « ce sont nos transporteurs qui sont à la base de nos malheurs » en parlant de flambée de prix des denrées alimentaires.

Par ailleurs, le CISAG demande la relecture de la loi portant statut du Chef de file de l’opposition politique burkinabè. « Les tiraillements observés en ce moment autour de l’affiliation à la majorité et à l’opposition interpellent sur le nécessité de relire la loi sur le statut du chef de file de l’opposition politique afin d’éviter les amalgames ».
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