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Le Pays N° 5214 du 10/10/2012

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Régions cotonnières de DIEBOUGOU et de BOBO-DIOULASSO : Le DG de la SOFITEX dans les champs
Publié le mercredi 10 octobre 2012   |  Le Pays


Jean
© Autre presse
Jean Paul Sawadogo DG de la Sofitex en visite a l`usine de d’égrenage de Diébougou.


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Dans le cadre du suivi de la physionomie de la campagne cotonnière 2012/2013, le Directeur général (DG) de la SOFITEX, Jean-Paul Sawadogo, a effectué une sortie de terrain les 27 et 29 septembre 2012, dans les régions cotonnières de Diébougou et de Bobo-Dioulasso. Au cours de sa tournée, il a encouragé les cotonculteurs et les personnels de la SOFITEX pour leurs efforts déployés et leur a demandé plus d’abnégation pour le rayonnement de la société.

Après les fortes pluies, le temps de la moisson s’annonce pour les agriculteurs, au titre de la campagne agricole 2012/2013. Moment de questionnement sur la réussite de la campagne. C’est pour trouver la réponse directe à cette préoccupation que le Directeur général de la SOFITEX, Jean-Paul Sawadogo, a effectué une tournée dans les zones cotonnières de Diébougou et de Bobo-Dioulasso. Cette tournée lui a permis de découvrir et d’apprécier la physionomie des champs cotonniers et d’avoir des échanges directs avec les différents acteurs intervenant dans le secteur du coton. Jean-Paul Sawadogo et les partenaires de la SOFITEX dont l’UNPCB et Monsanto et ses proches collaborateurs ont d’abord rendu une visite de courtoisie au haut-commissaire, au maire et au chef coutumier de Diébougou. Les échanges ont permis au DG de la nationale des fibres textiles de prendre le pouls de la collaboration entre les services déconcentrés de sa structure et les autorités locales. Et à l’en croire, au- delà du bon tandem entre les deux parties, ces autorités locales jouent un grand rôle dans la consolidation de la paix. Tout comme le maire et les coutumiers, le haut-commissaire, Antoine Atiou, a assuré que leurs relations vont bon train, ce qui les a convaincus de proposer le chef de région cotonnière, Simon Kinda, au grade de chevalier de l’Ordre national pour les décorations du 11- Décembre prochain. Parlant de la campagne proprement dite, le haut-commissaire a confié qu’il y a de belles perspectives, au regard des terrains emblavés et de la pluviométrie qui a été favorable cette année. « Ce que je craignais, c’était la fronde comme l’année précédente, même si Diébougou n’a pas connu ces grands remous en son temps. Dieu merci, cela n’a pas été le cas », s’est-il réjoui. Après ces différentes visites de courtoisie, le DG a rencontré le personnel de l’usine de Diébougou pour un entretien direct portant sur la relance de la filière. L’usine de Diébougou, avec une capacité moyenne d’égrenage de 45 000 tonnes, n’égraine que 29 mille tonnes dont 80 % fournies par le Ioba, a indiqué Simon Kinda, chef de région. Il a évoqué la question de l’orpaillage dans sa région qui retient les bras valides et le manque d’encadrement technique, comme freins à l’atteinte de la productivité attendue. Jean-Paul Sawadogo a fait un exposé sur les problèmes qui ont secoué la SOFITEX au point de l’extraire de la liste des sociétés. La crise, liée au marché du coton, depuis 2006, a causé à la société un manque à gagner cumulé de 86 milliards de F CFA à la date du 31 décembre 2010, a-t-il dit. Il a, par ailleurs, loué la clairvoyance de l’Etat burkinabè et les partenaires de l’entreprise, qui ont mis la main dans la pâte pour la redresser par le procédé de la restructuration financière, alors qu’elle était à quelques pas de descendre dans le gouffre. « Nous devons travailler de manière à ce qu’on ne dise pas un jour l’ex-SOFITEX, comme il en existe des exemples aujourd’hui. Et cela passe par votre abnégation », a lancé le DG. Il a ainsi incité les agents à la gestion participative, au bon fonctionnement de la société, afin qu’elle continue à s’afficher dans le panthéon des grandes sociétés du moment. « Malgré la fronde qui a sévi dans le secteur en 2011, le Burkina a fait une production de 330 mille tonnes de coton, soit une augmentation de 12% par rapport à 2010 », a signifié le DG. Après avoir écouté les préoccupations des travailleurs qui se résument à un relèvement des salaires, à des primes diverses et à leur carrière, Jean-Paul Sawadogo a dit avoir pris bonne note et agira à la limite des capacités de la société, et cela dans les jours à venir. Un tour à la parcelle de Koh Méda de Nakar Moulou dans la province du Ioba, a donné une bonne assurance au DG quant à la campagne qui tire vers sa fin. De même, la ferme de 13,60 ha de Pascal Somé et celle de 10,7 ha de Prosper Somé à Sarbar située à une quinzaine de kilomètre de Dano ont fait la fierté des visiteurs. Les exploitants de ces deux superficies attendent respectivement une production de 19 et 16 tonnes, ce qui, ont-ils révélé, représente une nette amélioration par rapport à la campagne précédente. C’est après une visite de courtoisie au commissaire de Dano, Arma Ouattara, et au maire de ladite localité, Marguerite Somé, que la délégation a regagné nuitamment Bobo-Dioulasso avant de poursuivre, le samedi 29 septembre, sa tournée dans la région cotonnière de Bobo. Elle a d’abord eu un bref entretien avec les coutumiers de Satiri où les producteurs ont dit avoir enterré la hache de guerre pour mieux travailler pour le coton, avant de se rendre dans les champs à Balla, département de Satiri. Dié Mamourou Ouattara, Arouna Ouattara et Douba Gnama Ouattara ont été les motoculteurs qui ont eu le privilège de recevoir le DG de la SOFITEX et sa suite dans leurs champs respectivement de 42 ha, 24 ha et 18 ha. La physionomie de ces champs a été jugée satisfaisante par le DG. Le directeur de développement de la production, Déhou Dakyo, a saisi l’occasion pour mieux communiquer avec les exploitants, surtout les semenciers, sur la nécessité de faire le double traitement des champs CGM. Mais dans tous les champs visités, les propriétaires ont affirmé que les gens étaient dévoués à la culture du coton bio (CGM), car il encourt moins de risques, entraîne moins de fatigue et moins de dépenses que le coton conventionnel. Une autre remarque que la délégation a pu faire, c’est l’utilisation des fumures organiques et le KCL pour améliorer les rendements. Dans certains endroits, les producteurs ont demandé des formations sur la fabrication des fumures organiques. Le DG a parachevé sa tournée par une concertation avec le personnel de la SOFITEX de Bobo. Les échanges ont été de courte durée, au bout desquels, les deux parties ont convenu de redoubler d’efforts dans le travail pour sauver l’entreprise.

Josias Zounzaola DABIRE

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