Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina Faso: La nomination de Zéphirin Diabré comme ministre de la réconciliation nationale inquiète le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement

Publié le vendredi 22 janvier 2021  |  Netafrique.net
Comment


La nomination de Zéphirin DIABRE ministre d’Etat chargé de la réconciliation nationale, inquiète le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement. Il l’a fait savoir jeudi au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou. Pour le CISAG, cette nomination sonne non seulement comme une tentative de récupération de la notion de réconciliation par certains acteurs.

“ Nous attendons de voir d’ici peu quel contenu de voir d’ici peu quel contenu exact recouvre la notion de réconciliation nationale qui a guidé la création d’un portefeuille ministériel confié à Monsieur Zephirin DIABRE ,le président de l’UPC .Notre inquiétude se justifie d’ailleurs par la tentative de récupération orchestrée par certains acteurs locaux qui tentent de se l’approprier ,en donnant la fâcheuse impression que l’idée même de la réconciliation nationale leur appartiendrait” a déclaré le Président du CISAG Issiaka Ouédraogo.

Lors de cette conférence, le CISAG a aussi relevé la démission de l’opposition parlementaire pendant l’élection du Président de l’assemblée Nationale.

“La méthode brutale et expéditive avec laquelle l’exécutif a aspiré une partie du pouvoir législatif avec à la clé de nombreux députés nouvellement élus qui ont préférés aller monnayer leur expertise du côté du palais de la présidence du Faso et surtout l’absence totale d’opposition parlementaire au moment du vote du président de l’Assemblée nationale, ont créé un profond malaise “a déclaré le Président du CISAG.

Pour le conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement, les ralliements massifs de l’opposition politique à la table des dirigeants actuels avec une rapidité déconcertante, n’est pas de bonne augure. Selon cette OSC, il faut sauver dit-elle, notre modèle démocratique
Commentaires