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Violences postélectorales : une Coalition s’engage pour des élections « libres, crédibles et transparentes »

Publié le jeudi 17 septembre 2020  |  AIB
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Une Coalition citoyenne pour la promotion de la non-violence en politique s’est engagée mercredi, à sensibiliser les Burkinabè sur la tenue des élections «libres, crédibles, transparentes» et acceptées afin d’éviter des troubles sociaux après les consultations électorales du 22 novembre prochain au Burkina.

«Nous irons bientôt à des élections présidentielles et législatives et nous souhaitons qu’elles soient libres, crédibles, transparentes et acceptées par tous. Même s’il y a des contestations que les gens fassent recours aux juridictions compétentes au lieu d’appeler les Burkinabè à manifester», a affirmé le président du Mouvement citoyen pour une éthique républicaine (MOCER), Kassoum Ouattara.

Selon M. Ouattara, la Coalition citoyenne pour la promotion de la non-violence en politique, un regroupement des organisations de la société civile pilotée par son mouvement, veut amener les acteurs politiques à bannir la violence pendant la campagne électorale.

Le patron du MOCER qui s’exprimait mercredi à Ouagadougou, à l’occasion d’une conférence de presse sur la promotion de la non-violence en politique, a exhorté les Burkinabè à mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation.

A l’entendre, cette initiative consiste à conscientiser les populations et les leaders religieux et coutumiers à renoncer à la violence politique pour un développement harmonieux du Burkina Faso.

Pour Kassoum Ouattara, la Coalition va travailler en amont à éviter les propos de portée ethnique et de haine pendant et après les échéances électorales de 2020.

A l’en croire, l’histoire du Burkina a connu des moments sombres ou la violence s’est invitée dans l’arène politiques avec l’avènement des différentes périodes d’exception.

Le premier responsable du MOCER a noté que de la 4e République en juin 1991, une certaine accalmie a été observée et que les différents partis menaient leurs campagnes électorales sans de graves violences en déhors de quelques zones de contestation.

« Mais à l’avènement de l’insurrection d’octobre 2014, on a assisté à de graves actions de violence tant sur le plan matériel que physique. Il y a eu des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants», a- t-il ajouté.

De son avis, la Coalition prévoit des panels, des tournées dans les 13 régions, des séances de sensibilisation et des actions de communication au profit des élèves et des acteurs politique sur la promotion de la non-violence en politique à un mois de la campagne électorale des élections du 22 novembre prochain.

«Dans le contexte actuel, si certains facteurs sont des indicateurs de l’enracinement de la démocratie dans notre pays, il faut aussi souligner que d’autres peuvent être des vecteurs de la violence postélectorales», a conclu Kassoum Ouattara.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak
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