Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Guy Hervé Kam: Le sens de mon engagement en politique

Publié le lundi 3 aout 2020  |  NetAfrique.net
La
© aOuaga.com par A.O
La Coalition Ditanyè, en collaboration avec le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), a organisé, dans l`après-midi du 12 novembre 2016 à Ouagadougou, un panel sur le thème "Que reste-t-il de l’esprit de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ?". Photo : Me Guy Hervé Kam, porte-parole du Balai citoyen et membre de la Coalition Ditanyè
Comment


Il est des moments dans la vie d’un homme où se lancer dans la politique partisane devient une impérieuse nécessité.

Après plus de 20 ans en tant que magistrat, avocat, militant syndical et associatif, défenseur des droits humains, je me lance aujourd’hui en politique par nécessité et surtout par devoir de SERVIR autrement mon pays.

Tiraillé entre engagement citoyen et volonté de ne point s’impliquer dans la politique partisane, j’ai enfin franchi le pas officiellement ce jour 02 août 2020. J’ai trouvé un point d’équilibre dans mon fort intérieur et me dévoile à vous aujourd’hui avec une nouvelle casquette, celui d’homme politique, de coordonnateur national du mouvement SENS.

Ce cap n’a pas été du tout facile à franchir. Cela a nécessité des années de réflexion, d’introspection, d’autocritique et de prospective seul et/ou avec la famille, les ami(e)s, les sympathisants ainsi que mes fidèles camarades et compagnons de LUTTE et de DEVOIR.

Je suis un privilégié, je le sais. La vie m’a presque tout donné, je le sais et je rends grâce au plus haut des cieux.

J’ai toujours été engagé pour mon pays, le Burkina Faso et pour l’Afrique qui m’ont tout donné. Mais, je suis arrivé à la conclusion que cet engagement citoyen s’avère insuffisant, en ce qui me concerne, et j’avais envie d’aller encore plus loin, de faire la politique partisane, car je me sens capable et prêt physiquement et psychologiquement d’apporter un plus à notre chère Patrie à ce niveau.

De l’école primaire publique de Kuinima A, au lycée Municipal de Bobo-Dioulasso (Lycée Municipal Vinama Thiemounou Djibril), en passant par l’université Joseph Ki ZERBO à Ouagadougou au Burkina Faso et l’université catholique de Louvain en Belgique, j’ai toujours été animé par une seule chose : SERVIR mon pays et mon continent dans la droiture, le patriotisme, l’honneur et l’intégrité.

C’est le lieu pour moi de dire encore merci à tous ceux et celles qui m’ont inculqué ces valeurs. A mes parents, à ma famille, aux familles alliées, à mes enseignants, aux militaires du camp Ouezzin Coulibaly, où j’ai vécu, aux voisins du quartier, à mes ami(e)s et camarades de LUTTE, à l’ensemble de la société burkinabè, je vous dis infiniment merci pour tout ce que vous avez apporté et continuez d’apporter dans ma vie.

J’ai été bercé et séduit par la révolution sankariste quand j’étais gamin. J’ai failli être pionnier de la révolution. J’ai beaucoup pleuré pour n’avoir pas eu ce privilège. J’étais en classe de quatrième alors que le recrutement se limitait aux élèves de la cinquième.

Je suis inspiré et séduit par de nombreuses boussoles que sont Naba Wobgho – Boukary Koutou, Ouezzin Coulibaly, Joseph Ki ZERBO, Thomas Sankara, Kwame Nkrumah, Patrice Lumumba, Ruben Um Nyobè, Nelson Mandela, Amilcar Cabral etc.

J’ai aussi la chance d’avoir des repères vivants que je côtoie et d’autres que j’observes de loin sans avoir encore eu le privilège de les rencontrer. Ce sont des aînés et des plus jeunes que moi qui m’inspirent et me guident par leur sens élevé de l’engagement, de l’intégrité et du patriotisme.

Aujourd’hui, je m’engage dans la politique partisane par nécessité. Face aux multiples maux qui minent notre société, caractérisées par la mal-gouvernance, la corruption à outrance, le népotisme, la gabegie … pratiqués et entretenus par une vieille classe politique rétrograde, des politiciens de carrière ayant atteint leur déclin, je ne pouvais plus rester en marge.

J’ai décidé, avec d’autres camarades, de travailler à l’avènement d’une alternance générationnel, au renouvellement de la classe politique, pour mettre au-devant de nos communes, de nos provinces et à Kosyam, des hommes et femmes de la RUPTURE, capables de SERVIR le Burkina Faso avec courage, honnêteté, intégrité et patriotisme. »

Guy Hervé KAM
Coordonnateur National du mouvement SENS
Commentaires