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Sidwaya N° 7271 du 9/10/2012

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Pèlerinage à la mecque : Départ du 1er vol, demain
Publié le mardi 9 octobre 2012   |  Sidwaya


Pèlerinage
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Pèlerinage a la Mecque


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C’est demain 10 octobre 2012 que le premier groupe de pélerins burkinabè s’envolera pour La Mecque. A la veille de ce départ pour la terre sainte de l’islam, une équipe des Editions Sidwaya est allée à la rencontre des différents acteurs impliqués dans l’organisation pratique de ce cinquième pilier de l’islam. On se veut rassurant de part et d’autre !

Le Hadj est le cinquième pilier de l’islam. Chaque année, de nombreux musulmans effectuent le déplacement en Terre sainte, La Mecque, pour accomplir les rites y afférant. Au Burkina Faso, ce sont plus de 4 470 Burkinabè qui se sont acquittés de la somme exigée (1 810 000 F CFA), pour le pèlerinage de cette année 2012. Selon le président du comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque, Boukaré Linkoné, à quelques semaines du début, de l’accomplissement des rites fondamentaux du Hadj (NDLR : du 24 au 29 octobre 2012), toutes les dispositions ont été prises pour conduire les pèlerins burkinabè à bon port. « Pour les candidats au Hadj 2012, les inscriptions ont pris fin le 1er octobre 2012. Nous sommes désormais en train de constituer les vols afin de permettre aux pèlerins de connaître l’heure et le jour de leur départ », déclare Boukaré Linkoné. Pour lui, l’objectif de la restructuration du Hadj, c’est d’arriver à un coût raisonnable pour les Burkinabè. Pour réduire le coût du Hadj, poursuit-il, il a été demandé au gouvernement de sélectionner par entente directe une compagnie de transport. M. Linkoné affirme que le choix a porté sur la compagnie nationale Air Burkina. Pour ce faire, il ajoute qu’elle mettra à la disposition des futurs « El hadj et Hadja » deux avions. Sur les 4 470 pèlerins qui se sont inscrits, le président du comité de suivi fait savoir que 4 031 effectueront le voyage avec la compagnie Air Burkina et 431 prendront des vols réguliers, autres que la nationale des airs burkinabè.

Le transporteur rassure…

Face aux exigences des autorités saoudiennes (NDLR : tous les pèlerins doivent arriver en Arabie Saoudite au plus tard le 20 octobre prochain), il indique que le premier vol quittera la capitale Ouagadougou le 10 octobre et suivront d’autres jusqu’au 17 octobre 2012. Pour éviter tout désagrément le jour du voyage, le premier responsable du comité souligne que, de concert avec l’avionneur, les heures de départ, de décollage et de convocation des candidats au Hadj seront fixées de commun accord. Pour le coordonnateur du projet Hadj à Air Burkina, Blaise Sanou, c’est un honneur qui a été fait à sa compagnie de convoyer 4 470 pèlerins. « Même si au départ, on avait signé le contrat sur la base de 3 500 pèlerins, avec l’expérience que nous avons dans le transport des passagers, même avec ce surplus, nous sommes en mesure d’assurer le transport de tous les candidats au pèlerinage vers l’Arabie Saoudite », rassure M. Sanou. Au Burkina Faso, douze agences de voyage ont été agréées pour l’encadrement physique et spirituel des pèlerins en Terre sainte, La Mecque. « Les agences ont signé des agréments avec l’Etat burkinabè et elles ont l’obligation de les respecter. Ce sont, par exemple, acquérir des logements pour héberger les pèlerins et louer des bus pour leur transport », insiste le président du comité national de suivi du pèlerinage. Il précise que le rôle du comité, c’est de veiller à ce que ces agences honorent leurs obligations vis-à-vis de l’Etat et des pèlerins. L’agence Al Medina est engagée dans l’organisation du Hadj. « Depuis leurs inscriptions à notre agence, quatre encadreurs veillent à la formation théorique et pratique des pèlerins sur les rites du Hadj. En Terre sainte, en plus des encadreurs burkinabè, nous serons appuyés par des étudiants saoudiens pour la réussite de toutes les étapes du pèlerinage », souligne le chef d’agence, Amadé Belem. Même son de cloche chez Souleymane Konaté. Pour assurer le logement des 300 pèlerins dont il a la charge, il dit avoir réglé la somme de 24 00 rial au ministère saoudien du Hadj. « Une fois le contrat de logement signé, ce sont les autorités saoudiennes qui mettront à notre disposition, des bus pour le transport urbain de nos pèlerins », confie M. Konaté. Selon le président du comité national de suivi, en cas de manquement, ces agences peuvent être frappées de sanctions. Il précise : « A La Mecque, si une agence ne s’occupe pas bien de ses pèlerins, les autorités saoudiennes peuvent la retirer définitivement du circuit du Hadj. C’est pourquoi, à la fin de chaque Hadj, nous procédons à une évaluation. S’il s’avère que vous avez bien encadré vos pèlerins, on vous reconduit pour les années à venir. Dans le cas contraire, on vous retire du circuit du Hadj et cela est valable pour les agences de transport ». Le coordonnateur du projet Hadj à Air Burkina invite les pèlerins à respecter les directives pour que le temps de traitement des embarquements puisse se faire dans les délais prévus, afin de leur permettre de respecter le créneau horaire fixé par les autorités saoudiennes. En outre, il convie toute la population burkinabè à prier pour le bon déroulement de ce pèlerinage qui, a-t-il indiqué, est une affaire nationale.

Abdel Aziz NABALOUM
emirathe@yahoo.fr
Nadège KANYALA
(Stagiaire)

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