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Sidwaya N° 7271 du 9/10/2012

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Elections législatives 2012 : Le NDI forme 300 femmes sur la gestion d’une campagne électorale
Publié le mardi 9 octobre 2012   |  Sidwaya


Atelier
© Sidwaya
Atelier de formations initiées par le National democratic institute (NDI).
Lundi 08 octobre 2012. Le NDI forme 300 femmes sur les participantes thème : « Renforcement des capacités des femmes candidates : organisation et conduite d’une campagne électorale ».


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Le National democratic institute (NDI) organise, du 8 au 18 octobre 2012 à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Fada N’Gourma et Kaya, une série de sept formations destinées à 300 femmes candidates aux élections législatives du 2 décembre. Ces sessions sont placées sous le thème : « Renforcement des capacités des femmes candidates : organisation et conduite d’une campagne électorale ».

Elles sont 80 femmes issues de 20 partis politiques, candidates aux prochaines élections législatives venues de différentes provinces du Burkina Faso à prendre part, du 8 au 9 octobre 2012, à Ouagadougou, à la première des sept formations initiées par le National democratic institute (NDI). L’objectif de l’atelier est de donner l’opportunité, en somme, à 300 femmes, de consolider et d’approfondir leurs connaissances afin de participer efficacement aux échéances électorales du 2 décembre 2012. En organisant cette rencontre, le NDI, aux dires de sa représentante-résidente, Aminata Faye Kassé, se dit préoccupé par une question principale : comment faire des élections à venir une opportunité pour une meilleure représentation des femmes au parlement et dans les collectivités locales ? « Après avoir travaillé avec les formations politiques depuis deux années, nous arrivons à un moment où il faut renforcer les possibilités et les capacités des candidates pour leur permettre de mener une campagne efficace et juste et convaincre les partis politiques qu’il est possible de gagner avec les femmes », a affirmé Mme Kassé. Selon elle, les femmes, souvent marginalisées, doivent trouver les moyens de mieux s’engager, s’imposer et rassurer ceux qui doutent encore de leur capacité. Pour l’ambassadrice de Suède au Burkina, Carin Wall, grâce à la loi sur le quota, la gent féminine dispose d’opportunités pour se faire valoir lors des élections couplées. « J’espère que encouragées par cette formation du NDI et leurs compatriotes sur le terrain, les femmes seront nombreuses à l’Assemblée nationale », a soutenu Mme Wall. Avant d’ajouter : « que celles-ci gagnent ou pas, elles sortiront de ces élections avec de nouvelles expériences ».

Non application de la loi sur le quota

Malgré l’instauration de la loi sur le quota, Mme Aminata Faye Kassé reconnaît que les tendances montrent que tous les partis politiques n’ont pas appliqué ladite loi. Ainsi, bien que le plaidoyer pour la participation politique des femmes du Burkina Faso et le vote d’une loi sur le quota genre semblent avoir persuadé de nombreuses personnes, il n’est pas superflu de rappeler combien il est important pour le « pays des Hommes intègres » de faire droit au bon sens du genre, a indiqué Mme Kassé. « Mais il faut dire que cette loi ne constitue pas la panacée car la participation des femmes est très complexe. Je pense que les Burkinabè doivent comprendre qu’il est possible de développer un Etat avec des hommes et des femmes », dixit la patronne du NDI. Elle a souligné qu’il y a lieu de continuer à travailler après les élections pour que la loi sur le quota genre soit comprise. Candidate du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) dans la province du Ziro, Reine Sakandé qui est à sa troisième candidature, espère que cette année sera la bonne. « En 2002 et en 2007, j’ai été candidate sur la liste nationale, mais pour un problème de positionnement, je n’ai pas été élue. Cette année, je suis deuxième titulaire dans le Ziro », a-t-elle fait savoir. Elle a indiqué que cette formation du NDI permettra d’avoir beaucoup plus d’outils qui lui permettront de faire une campagne efficace et d’assurer son élection. Pour les élections législatives du 2 décembre prochain, les femmes candidates de tous les partis politiques seraient au nombre de 1 800, selon la représentante- résidente du NDI, Aminata Faye Kassé.

Souleymane KANAZOE

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