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Burkina-Rwanda-Sénégal … (sauf la Tanzanie) : Après la chloroquine, voici le masque la nouvelle panacée anti-Covid-19

Publié le mercredi 22 avril 2020  |  Aujourd`hui au Faso
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© Autre presse par DR
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Confinement, quarantaine, fermeture de marchés, aucune mesure où l’Afrique ne passe et repasse contre le coronavirus. Sauf que ces restrictions censées circonscrire sont plus ou moins respectées, voire violées, et il s’en trouve même des pays qui commencent à lever le pied face à la pression de l’opinion et surtout à la misère qui se fait plus crasse. Et d’autres qui s’en lavent les mains !

Mais il y a tout de même une mesure sur laquelle manifestement de nombreux pays africains entendent de ne pas transiger : le port de masque !

En vigueur depuis hier au Rwanda et au Sénégal, il le sera le 27 avril prochain au Burkina Faso. Au Rwanda dont les populations sont confinées depuis 1 mois, la généralisation du port de ce masque, est applicable, donc, gare à celui qui circonviendra à cette mesure. Ici, le problème de surcoût est réel, avec 1 000 francs rwandais l’unité (1 Euro) le masque n’est pas à la portée du citoyen moyen. Qu’à cela ne tienne, au pays des mille collines, Kagame qui a su impulser la fougue de l’initiative, de l’inventivité à ses concitoyens a déjà résolu la question. Une vingtaine d’entreprises sont déjà en action pour sortir des masques made in Rwanda, à moindre coût, 500 francs rwandais le masque.

Au pays de la Terranga, l’injonction du port du masque de rigueur depuis hier est acceptée par les Sénégalais, sauf son accessibilité qui dérange. 500 F CFA l’unité pour les masques dont la fiabilité laisse à désirer et 2 500 F CFA pour les masques homologués, ce n’est toujours pas du donné. En outre, la forte demande fait que de petits margoulins ont gonflé les prix au marché noir. Et même des criminels qui ramassent des masques jetés dans les poubelles pour les laver et les proposer à de pauvres hères !

Mais la santé, mais aussi l’érection de sanctions dissuasives (1 mois de prison et 20 mille francs d’amende) font que les Sénégalais se mettront au pas.

Quant au Burkina Faso où plusieurs villes sont en quarantaine depuis fin mars, le port de ce cache-nez sera obligatoire dès ce lundi 27 avril. Soit une semaine après la réouverture du grand marché central de Ouagadougou, ouverture assortie de mesures-barrières strictes. Pour y entrer désormais, il faut montrer patte blanche.

Bien sûr, dans cette frénésie médicamenteuse et anti-contagion qui tourne autour du masque, il y a des pays africains qui «s’en foutent» du Covid-19. Ainsi en est-il après le Burundi, de la Tanzanie, dont le président John Mangufuli n’a décrété ni confinement, ni quarantaine, encore moins port de masque, (seules les écoles sont fermées) remettant le destin du pays entre les «mains de Dieu». Pourtant de 32 contaminés, la semaine dernière, la Tanzanie est passée à 254 avec 10 décès. Preuve peut-être que Dieu veut que les Tanzaniens se protègent

Un port de masques qui devra être respecté quand on constate que les mesures de distanciations sociales en Afrique ne sont pas appliquées, que les centres de test restent infimes, et que les possibilités de prisse en charge demeurent insignifiantes.

Après la chloroquine, et ses divers avatars déclinés en diverses molécules comme la prophylaxie idoine contre le coronavirus et sur laquelle se ruent Africains et pas seulement eux, voici la déferlante du masque : le «nouveau médicament». Il est vrai que des pays tels la Corée du Sud et Hong Kong ont échappé aux hécatombes par le port très tôt de cette large bavette, même avant l’apparition du virus couronné. Une industrie qui rapportera gros, aussi tant sa fabrication fait tourner les usines actuellement.

Dans la semaine, une photographie des Africains fera penser aux Hong Kongais lors de sa récente velléité autonomiste envers la Chine.

La REDACTION
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