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Rapport RSF 2020 : Moins de prédateurs, mais le journalisme reste un métier très dangereux en Afrique

Publié le mercredi 22 avril 2020  |  Aujourd`hui au Faso
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© Autre presse par DR
Rapport RSF 2020 : Moins de prédateurs, mais le journalisme reste un métier très dangereux en Afrique
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L’Organisation non gouvernementale Reporter sans frontières (RSF) a rendu public son rapport 2020 sur la situation de la liberté de la presse dans le monde. Dans ce classement et comparativement au rapport précèdent, le Burkina Faso perd deux places et régresse à la 38e place au plan mondial sur 180 pays avec 23,47 points.

Dans ce classement dominé par la Norvège, le premier pays du continent noir pointe à la 23e place. Il s’agit de la Namibie. Le Cap-Vert connu pour ses nombreuses réformes arrive à la 25e place du classement. Ensuite viennent le Ghana 30e et l’Afrique du Sud 31e mondiale.

Le Botswana se classe à la 39e place derrière le Burkina Faso. Le Sénégal quant à lui, occupe la 47e place. Madagascar arrive 54e tandis que Maurice et le Niger viennent respectivement aux 56e et 57e places. La Côte d’Ivoire pour sa part arrive 68e devant le Malawi 69e. Le Togo devance la Tunisie 72e en se classant à la 71e place. Les mal-classés sur le continent africain sont l’Algérie (146e), la République démocratique du Congo (150e), le Rwanda (155e), le Soudan (159e), la Libye (164e) la Guinée Equatoriale (165e), l’Egypte (166e). Djibouti arrive (176e) et l’Erythrée ferme la marche en se classant 176 sur 180 pays répertoriés. Notons que la Corée du Nord est dernière de ce classement avec un indice de 85,82.

A l’analyse, on constate que l’Afrique dans ses parties Ouest et Australe affiche un tableau assez reluisant en matière de liberté de presse. A ce titre, le Ghana, le Burkina et le Sénégal font office de bon élève en dépit de quelques cas de privation de liberté d’expression enregistrés çà et là. Le point noir dans cette partie du continent, se trouve au Bénin où le journaliste Ignace Sossou a été interpellé et condamné à 18 mois de prison ferme pour une série de tweets sur le procureur de la république. A cette violation, vient se greffer la suspension et la fermeture de médias, mais surtout le non renouvellement de la convention de Soleil FM. Dans ce classement, de la 96e place en 2019, le Bénin passe à la 113è en 2020 sur 180 pays. Une régression que d’aucuns lient à ces atteintes dont s’est rendu coupable le gouvernement Talon.

Sur le continent, les prédateurs de la liberté de la presse sont à rechercher en RD Congo où l’héritage laissé par le clan Kabila continue d’avoir la peau dure. Dans ce pays continent où on a vite crié victoire après le départ de joseph Kabila, les journalistes demeurent à la merci des «princes du moment qui décident de leur sort».

Dans un rapport publié le 23 janvier 2020, l’ONG Journaliste en danger (JED) avait alerté sur le “bilan inquiétant” de la première année au pouvoir du nouveau président Félix Tshisekedi. L’organisation y dressait un tableau très sombre avec près d’une centaine d’attaques diverses recensée contre les journalistes et les médias dont 14 arrestations et détentions plus ou moins longues de journalistes.

L’Egypte apparaît comme l’un des pays où il ne fait pas bon d’être homme de média. En marge des manifestations contre le pouvoir, plusieurs abus contre la liberté d’expression ont été recensés dans le pays d’Al Sissi. Fermeture de Site d’informations, arrestations de journalistes sans procès sont entre autres les faits qui ont caractérisé l’année 2019 dans ce pays.

La Rédaction
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