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Journées parlementaires UPC : la réconciliation nationale au cœur des échanges

Publié le mercredi 18 mars 2020  |  Sidwaya
L’Union
© Autre presse par DR
L’Union pour le progrès et le changement (GP-UPC) a tenu ses premières journées parlementaires à Tenkodogo
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L’Union pour le progrès et le changement (GP-UPC) a tenu ses premières journées parlementaires, le 14 mars 2020 à Tenkodogo. Le thème a porté sur: «Quelles contributions du groupe parlementaire UPC pour l’opérationnalisation du processus de réconciliation au Burkina Faso ?».

C’est autour du thème : «Quelles contributions du groupe parlementaire UPC pour l’opérationnalisation du processus de réconciliation au Burkina Faso ?», que les députés du groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (GP-UPC) se sont retrouvés à Tenkodogo pour mener la réflexion, à travers la tenue de leurs premières journées parlementaires de l’année 2020. Pour l’occasion, le président du parti, Zéphirin Diabré et le président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé, ont fait le déplacement de Tenkodogo pour soutenir et encourager les députés du groupe dans cette réflexion. «Il est un devoir républicain pour moi de venir exprimer à l’ensemble des députés du groupe, notre soutien parce que nous savons ce que votre groupe parlementaire fait à l’AN et c’est ça aussi la démocratie. C’est-à-dire, éviter les clivages inutiles parce que comme on le dit, si l’Assemblée nationale avance, ce n’est pas du seul fait de son président, mais un ensemble, majorité et opposition. C’est dans cet esprit que nous sommes venus à Tenkodogo pour participer à l’ouverture des premières journées parlementaires du GP-UPC», a déclaré Alassane Bala Sakandé.

Il a saisi l’occasion pour inviter les populations à changer de manière de faire la politique, car, «Faire la politique, ce n’est pas de l’inimitié, ce n’est pas non plus être en perpétuelle bagarre. Faire la politique en démocratie, c’est pouvoir de temps en temps, regarder dans la même direction et ce, dans l’intérêt supérieur de la nation». Des représentants des groupes parlementaires de l’opposition et de la majorité ont aussi marqué de leur présence la cérémonie d’ouverture des travaux des premières journées parlementaires du GP-UPC. Au cours de leurs travaux, les députés UPC se sont penchés également sur des questions telles que le concept de la réconciliation, les modèles réussis de réconciliation à travers le monde et en Afrique en particulier. Ils ont passé en revue les expériences de réconciliation nationale au Burkina, formulé des propositions de modes opératoires et en retenir des propositions concrètes pour opérationnaliser la réconciliation nationale au Burkina Faso. «C’est fort convaincus de cette nécessité d’aller à la réconciliation nationale, que nous, députés du groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement, avons décidé de nous pencher sur la pointilleuse question qui peut être définie comme le processus d’acceptation et de déculpabilisation dans l’opinion publique après la succession d’évènements dans l’histoire de notre pays.

Il s’agit, avant, tout d’éviter que le même traumatisme national ne se reproduise», a indiqué le président du groupe, l’honorable Justin Compaoré. Des représentants de quatre groupes parlementaires invités ont laissé entendre que si cette problématique de réconciliation nationale demeure centrale au sein de la société civile, il manque jusque-là de consensus sur les conditions, les étapes et la méthode qu’elle requiert pour sa réalisation. Soucieux de rassembler les fils et filles du pays et de la nécessité pour tous de participer à l’édification d’un Burkina de paix et de l’impérieuse nécessité pour tous les burkinabè de s’unir pour vaincre leurs ennemis communs et de mettre fin aux crises intercommunautaires répétitives dans notre pays, les députés du groupe parlementaire UPC ont recommandé l’engagement solennel et officiel du chef de l’Etat pour le déclenchement du processus de réconciliation nationale ; la convocation d’un forum national sur la réconciliation nationale, la création et la mise en place d’un comité de pilotage de la réconciliation nationale.
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