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Art et Culture

38 ans après la Révolution, l’ancien Président Jean Baptiste Ouédraogo publie « Ma part de vérité »

Publié le lundi 27 janvier 2020  |  NetAfrique.Net
Jean
© Autre presse par DR
Jean Baptiste Ouédraogo
l’ancien President a publié samedi sa part de vérité de la période de la Révolution, de 1982 à 1984.
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C’est un devoir de mémoire. L’ancien Président du Burkina Jean Baptiste Ouédraogo a publié samedi sa part de vérité de la période de la Révolution, de 1982 à 1984. « Ma part de vérité », 260 pages, c’est le titre du livre qui sort près de 40 ans après la Révolution.

Ce livre est un peu le procès de la Révolution. Jean Baptiste Ouédraogo qui a été évincé du pouvoir par Thomas Sankara estime que son œuvre est loin d’être un règlement de compte.

« Comme tout homme, Thomas Sankara présentait la double face comme une médaille », a dit l’ancien Président et d’expliquer : « c’est loin de moi un quelconque règlement de compte. Un règlement de compte c’est quand on n’est pas sûr de ce qu’on a fait, de ce qu’on a dit et de ce que l’on pense. Sinon nous nous sommes retrouvés pour ensemble accomplir une mission pour laquelle nous nous sommes donnés deux ans. Et au bout des deux ans nous devions regagner les casernes libre de tout sentiment. Pour deux ans, il n’était pas question de faire une Révolution. On ne fait pas une Révolution en deux ans. Notre mission ce n’était pas ça ».

« Chacun est héros dans son domaine. Thomas Sankara est un héros mais un héros n’est pas un ange, n’est pas un démon. Je n’ai rien contre Thomas Sankara au contraire nous avons très bien travaillé ensemble. Nous nous sommes bien compris au départ. Je crois que Thomas Sankara a été plus ou moins otage d’un système qui l’a caporalisé et qui l’a rendu ce qu’il est devenu », note Jean Baptiste Ouédraogo.

Et pourquoi c’est maintenant que l’œuvre est disponible, près de 40 ans après la Révolution ? « J’avais face à moi le devoir de réserve, je devais le respecter. Aussi, je me préoccupais de ma propre réinsertion sociale. J’ai souffert de beaucoup d’événements et il fallait que je reconstruise ma propre vie », a répondu l’ancien chef d’Etat.
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