Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Salon international du coton et du textile : plus de 5 000 visiteurs attendus à Koudougou

Publié le mercredi 15 janvier 2020  |  Sidwaya
Harouna
© Autre presse par DR
Harouna Kaboré (Ministre Burkinabé du Commerce, de l`Industrie et de l`Artisanat)
Comment


Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, a animé une conférence de presse le lundi 13 janvier 2020 à Koudougou. Il a été question de l’organisation de la tenue de la 2e édition du Salon international du coton et du textile (SICOT).

La 2e édition du Salon international du coton et du textile (SICOT) est prévue pour se tenir les 30 et 31 janvier 2020 à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-Ouest. L’événement se tient sous le thème: « Production et transformation du coton : moteurs d’industrialisation et de croissance économique pour les Etats africains ». En prélude à cette édition, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, a animé une conférence de presse le lundi 13 janvier 2020 dans la cité du Cavalier rouge en vue de situer l’opinion publique nationale et internationale sur le déroulement de la manifestation. Il a indiqué que l’édition, tout comme la première, sera placée sous le patronage du président du Faso et le parrainage du président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina. Le pays invité d’honneur est la République de Turquie. Dans sa déclaration liminaire, le ministre Harouna Kaboré a rappelé que l’objectif global du SICOT est de mettre en valeur le secteur du coton et du textile et de faire du Burkina Faso, le carrefour par lequel se dégagent les solutions majeures pour le développement de la chaîne de valeur du coton et du textile en Afrique. « Le SICOT se veut une manifestation qui devra permettre au Burkina Faso de conforter son leadership africain dans la filière, de valoriser le coton burkinabè et de stimuler davantage sa transformation », a souligné le chef du département du Commerce.

Valoriser le coton local et africain

A en croire Harouna Kaboré, le SICOT se veut être une plateforme d’échanges et de réflexion qui va réunir les professionnels de la chaîne de valeur du coton autour des préoccupations et des opportunités de développement de la filière coton et du textile. Il est prévu également, a poursuivi le communicateur, une tribune pour la promotion et la valorisation du coton local et africain, à travers la présentation des outils modernes de production, de conservation, de promotion et de la transformation. Pour cette deuxième édition du SICOT, le ministre a annoncé qu’il est attendu environ 1500 participants, constitués de décideurs politiques, d’experts, d’industriels, d’équipementiers, de fabricants d’intrants, d’universitaires, de partenaires techniques et financiers, d’acteurs directs et indirects des chaînes de valeur du coton-textile, de représentants d’organisations professionnelles, de représentants d’organisations d’intégration régionale et internationale, d’organisations de la société civile.

Dans le même ordre d’idées, il est prévu pour l’animation du SICOT, plus de cinquante stands professionnels, plus de deux cents stands de divers articles, plus de 5 000 visiteurs et trois mille rendez-vous d’affaires. La conférence inaugurale autour du thème central, des panels, des tables rondes, des rencontres d’affaires « B to B »/ « B to G » et des expositions professionnelles ne seront pas en reste. Il a saisi l’occasion pour informer que ladite édition va servir de cadre à l’inauguration de la première usine d’égrenage de coton biologique d’Afrique de l’Ouest par le Président du Faso et la tenue de la 7e réunion ministérielle de coordination des quatre pays coauteurs (Bénin, Burkina Faso, Mali et Tchad) de l’Initiative sectorielle en faveur du coton. En termes de coût, M. Kaboré a révélé que la 2e édition du SICOT va nécessiter la mobilisation de 455 millions FCFA, avec un apport de 20 millions de l’Etat burkinabè à travers le budget du ministère. « Les 435 millions représentent la contribution des partenaires et des sponsors », a-t-il précisé.

François KABORE
Commentaires