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Le Quotidien N° 863 du 10/9/2013

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Promotion de l’aviculture traditionnelle améliorée - Le ministre Jérémy Ouédraogo encourage les éleveurs de Koubri
Publié le mardi 10 septembre 2013   |  Le Quotidien


Jérémy
© Autre presse par DR
Jérémy Ouédraogo , Ministre des Ressources animales


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Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de promotion de l’aviculture traditionnelle améliorée (PATA), le ministre des Ressources animales, Jérémy Ouédraogo, a effectué une tournée, à Koubri, pour s’enquérir de l’état de la mise en œuvre dudit projet. La tournée a également été l’occasion pour le ministre de faire une visite à l’usine de fabrication d’aliments pour bétail, pour se faire une idée sur l’état d’avancement de l’implantation de l’unité de production. C’était le lundi 9 septembre 2013.
S’enquérir de l’état de la mise en œuvre du projet de Promotion de l’aviculture traditionnelle améliorée (PATA) et apporter son soutien et ses encouragements aux bénéficiaires dudit projet. Tel ont été les objectifs de la tournée du ministre des Ressources animales, Jérémy Ouédraogo, dans la commune rurale de Koubri. Le ministre a, par ailleurs, mis à profit cette tournée pour se rendant à l’usine de fabrication d’aliments pour bétail de la Société de fabrication d’aliments pour bétail (SOFAB), pour se faire une idée sur l’état d’avancement des travaux d’implantation de cette unité de production. A Koubri, Jérémy Ouédraogo a visité les fermes avicoles (poulaillers) de Julienne Nana, de Bernard Nombré et de Edmond Compaoré, situées respectivement à Kuiti, Naaba Zana et à Tanvi. Ces trois promoteurs avicoles, tous bénéficiaires du projet de Promotion de l’aviculture traditionnelle améliorée (PATA) qui, du reste, est l’une des composantes du programme spécial de création d’emplois au profit des jeunes et des femmes, ont témoigné leur reconnaissance au ministre des Ressources animales pour la mise en place du projet. Le projet, à en croire les bénéficiaires, leur est d’un grand secours car il leur permet de subvenir à leurs besoins. En effet, ces promoteurs, qui étaient déjà dans l’aviculture traditionnelle, ont vu leurs entreprises prendre un peu plus d’envergure avec le soutien du PATA, piloté par le ministère des Ressources animales. Aussi, avec quelques poules au départ, Julienne Nana compte maintenant 2 coqs, 10 poules et 16 poussins, Bernard Nombré, quant à lui, se retrouve aujourd’hui avec 2 coqs, 24 poules, Edmond Compaoré pour sa part compte 1 coqs, 10 poules et 30 poussins dans son poulaillers, en l’espace de quelques mois. « Avant, je pratiquais l’élevage des poules de façon archaïque et je n’y accordais pas grande importance. Je ne savais pas que cela pouvais m’apporter beaucoup. Avec le projet de promotion de l’aviculture traditionnelle améliorée, nous avons bénéficié de formations en entreprenariat et aux techniques d’élevage », a témoigné Edmond Compaoré. Julienne Nana et Bernard Nombré, tout en se réjouissant de l’accompagnement du ministère des Ressources animales, ont posé des doléances au ministre. Celles-ci se résument à un accompagnement pour la vaccination de leur gallinacées. A ces préoccupations, Jérémy Ouédraogo a promis d’apporter des solutions. Le ministre des Ressources animales a saisi l’occasion pour féliciter les promoteurs et s’est réjoui de l’état de la mise en œuvre du projet qui, a-t-il rappelé, a un taux d’achèvement de 98%. Par ailleurs, il les a invités de porter à la connaissance à leurs proches et amis, l’exemple de leurs entreprises. « Il faut que vous invitez vos amis à venir voir vos fermes pour s’inspirer de votre expérience », a-t-il lancé à leur endroit. Après les fermes avicoles, le cap a été mis sur l’usine de fabrication d’aliments pour bétail de la SOFAB, sise à Koubri également. L’implantation de l’unité de production d’aliments pour bétail, selon Jérémy Ouédraogo, répond aux soucis de permettre aux éleveurs connaissent qui de plus en plus de difficultés de trouver des pâturages pour leurs bétails, de disposer d’aliments sains et de qualité. D’une capacité de production de 100 milles tonnes d’aliments par an, l’unité de production, à terme, vise à combler un tant soit peu les besoins des 700 milles tonnes par an du cheptel national. Démarrés depuis février 2012, les travaux d’implantation de l’usine ont accusé un retard et, en fin du mois de juillet 2013, le niveau d’exécution physique était de 98%. Seule la finalisation de l’installation de la chaudière restait à parachever. Les matières premières pour la production sont déjà sur place et le premier sac d’aliment pour bétail est attendu d’ici à la fin de l’année. Au terme de cette étape à la SOFAB, le ministre a procédé à la visite du site de la Société de production de lait (SOPROLAIT). Ce projet d’implantation de l’unité de production de lait qui est l’un des volets de la SOFAB entend, à terme, produire 30 000 litres de lait par jour .

Par G. Maurice BELEMNABA

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