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Burkina : le parti présidentiel va contribuer à la mise en place du Sénat
Publié le dimanche 8 septembre 2013   |  AIB


Conférence
© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse du CDP
Vendredi 12 juillet 2013. Ouagadougou. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) et ses alliés ont animé une conférence de presse pour faire le bilan de leur marche du 6 juillet. Photo : Assimi Kouanda, secrétaire exécutif national du CDP


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Ouagadougou - Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti du président Compaoré, va contribuer à la mise en place du Sénat après les réajustements apportés à l’institution et rejetée à nouveau par l’opposition, a-t-on appris samedi auprès du responsable du parti.

« Notre rôle en tant que parti qui gère le pouvoir d’Etat, est de contribuer à la mise en place d’institutions républicaines fortes, solides et crédibles », a affirmé le secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) Assimi Kouanda, à l’issu de la 50 ème session ordinaire du parti.

Selon M. Kouanda, un consensus s’est dégagé au sein de « toutes les formations politiques » soutenant le programme présidentiel à la suite des réajustements apportés au Sénat dans un « rapport circonstancié ».

Le président Blaise Compaoré « au regard des controverses » sur la mise en place du sénat a demandé et obtenu le 30 août un « rapport d’étape circonstancié » sur l’institution inscrite dans la Constitution en juin 2012 et votée par l’Assemblée nationale en mai 2013.

Le rapport tout en précisant que « le sénat n’a pas pour but de modifier l’article 37 de la Constitution (portant sur la limitation du nombre de mandats présidentiels) », a proposé un nouveau format prenant en compte, la jeunesse et la baisse du nombre de sénateurs de 89 à 71.

« Notre objectif est de faire en sorte que les institutions qui seront mises en place soient des institutions dont le fondement est de contribuer à la résolution des problèmes des burkinabè en proposant des lois, des textes qui prennent en compte leurs préoccupations », a soutenu Assimi Kouanda.

Il a indiqué que « le Sénat est une question ancienne » qui remonte au ‘’collèges des Sages’’, un organe consultatif institué en 1999 suite aux troubles sociaux nés de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.

L’opposition qui accuse le président Compaoré arrivé au pouvoir en 1987 de vouloir se maintenir au-delà de 2015 grâce au Sénat, a de nouveau le 4 septembre rejeté l’institution malgré les réajustements apportés.

M. Compaoré a appelé le 6 septembre, « le gouvernement à élargir les concertations à toutes les composantes sociales et politiques pour bien asseoir la pertinence du Sénat ».

L’ADF/RDA, un parti allié au pouvoir, et l’Eglise catholique, toutes signataires des réformes politiques consensuelles de décembre 2011 dont la mise en place du Sénat, sont revenues sur leur position après avoir rejeté cette deuxième chambre en juillet 2013.

ALS-GF/LO /TAA

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