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Ministère du Commerce : anticiper pour mieux faire face aux défis

Publié le vendredi 6 decembre 2019  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, a tenu la deuxième session de son Conseil d’administration du secteur ministériel
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Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, a tenu la deuxième session de son Conseil d’administration du secteur ministériel, le 5 décembre 2019, à Ouagadougou. Faire le bilan des activités menées en, 2019 et dégager les perspectives pour la période 2020-2022, étaient au centre de ce cadre de rencontre statutaire.

Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA) veut garantir plus de résultats visibles et significatifs pour ses futures interventions en lien avec son cœur de métier. Pour se faire, le département a tenu sa deuxième session 2019 de son Conseil d’administration du secteur ministériel, le 5 décembre 2019 dans la capitale burkinabè. Au cours de cette rencontre statutaire, les acteurs du ministère ont passé en revue les activités réalisées en 2019 et échanger sur les perspectives des trois années à venir pour le ministère. Pour le bilan du programme d’activités de 2019 du MCIA, le premier responsable dudit ministère, Harouna Kaboré l’a jugé globalement satisfaisant. «En attendant la fin d’année pour le bilan général, nous sommes à 76% de taux de réalisation de nos activités au 30 septembre 2019», a indiqué le ministre.

Des actions-phares comme les réformes de la commande publique dans le sens du renforcement de la consommation locale, l’adoption de la stratégie nationale d’industrialisation avec l’objectif 25% de transformation des produits locaux à l’horizon 2022, ont été réalisées en 2019, a-t-il précisé. Le marquage sanitaire sur les emballages des cigarettes, les mesures pour l’écoulement des produits manufacturiers locaux (le sucre et l’huile), l’interdiction de la commercialisation des boissons frelatées, les mesures d’accompagnement des filières, des actions de diversification des sources de financement des PME/PMI, etc. sont également dans le compteur de l’année en cours.

Bâtir un secteur privé compétitif

Face à un environnement plein d’incertitudes, M. Kaboré a invité ses collaborateurs à une planification rigoureuse axée sur les résultats, en cohérence avec la vision de la stratégie de son département qui est de bâtir un « Burkina Faso disposant d’un secteur privé dynamique, compétitif, créateur d’emplois et de richesses pour une économie émergente d’ici à 2022 ». Selon lui, l’examen du Plan d’actions prioritaires (PAP) triennal 2020-2022, sa tranche annuelle 2020, ainsi que le Plan de travail annuel (PTA) 2020, doit se faire dans l’optique du renforcement des performances du département.

Pour y arriver, il est nécessaire de poursuivre les réformes pour le renforcement de la synergie d’actions entre les secteurs public et privé, à travers l’amélioration du dialogue entre les deux parties, a-t-il fait savoir. Dans la même dynamique, le ministre Kaboré a appelé les différents responsables à davantage de professionnalisme dans la conduite des activités et la capitalisation des acquis. Le niveau central devra également impliquer les directions régionales dans la conception, la planification, la mise en œuvre des projets de développement de son département et la capitalisation, gage de la durabilité des actions, a-t-il insisté.

Mahamadi SEBOGO
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