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11 -Décembre à Tenkodogo: « Nous voulons des festivités dans la sobriété », Siméon Sawadogo

Publié le samedi 30 novembre 2019  |  Sidwaya
Conférence
© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse du Gouvernement sur les préparatifs de fête national de indépendance le 11 décembre et sur la situation de la nation
Jeudi 28 Novembre 2019. Ouagadougou. A lieu une Conférence de presse du Gouvernement sur les préparatifs de fête national de indépendance le 11 décembre et sur la situation de la nation
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Le gouvernement a animé un point de presse, le jeudi 28 novembre 2019 à Ouagadougou, au cours duquel, il a fait cas des préparatifs de la fête de l’indépendance à Tenkodogo et abordé des sujets d’actualité.

L’exécutif burkinabè est fin prêt pour la commémoration de la fête de l’indépendance, le 11 décembre 2019 à Tenkodogo dans la région du Centre-Est. Le gouvernement l’a notifié, hier jeudi 28 novembre, à Ouagadougou, au cours de son traditionnel point de presse. Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a soutenu que les réalisations prévues dans le cadre de l’évènement sont satisfaisantes. « Les fils de la région ont voulu un 11 Décembre inégalé et inégalable. Nous sommes dans cette démarche. Nous avons les infrastructures routières dans la ville de Tenkodogo, Koupèla et Ouargaye. Nous avons des constructions de logements sociaux dans les trois provinces et à un taux de réalisation de 95% », a-t-il indiqué. Puis de préciser que la spécificité de Tenkodogo est que les forces vives de la région se sont « mieux » organisés pour investir. Les ressortissants de la région à l’extérieur du pays y ont énormément contribué, a relevé le ministre Sawadogo. De son avis, d’autres activités vont se poursuivre après les festivités. Il s’agit, entre autres, de l’auberge de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dont la construction est en cours avec un taux d’exécution de 40 % , une université qui sera construite avec le concours de la Loterie nationale du Burkina (LONAB) et deux Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), qui seront réalisés dans le Koulpélogo. Pour le ministre Sawadogo, l’ensemble des investissements de l’Etat et des structures comme la CNSS, la LONAB, l’ONATEL et bien d’autres dans la région du Centre-Est s’élève à 30 milliards FCFA. Au regard des réalisations, le ministre dit ne pas avoir de doute que la fête sera belle. Toutefois, il a précisé qu’elle se déroulera dans la sobriété, conformément aux recommandations du président du Faso. «Nous avons les FDS qui se battent de jour comme de nuit pour la préservation du territoire. Nous avons malheureusement des pertes en vies humaines et des populations déplacées. Dans un tel contexte, le chef de l’Etat a voulu que l’évènement soit haut en couleur mais de façon sobre », a-t-il expliqué.



« Il n’a pas d’accord secret »

Pour ce faire, le comité d’organisation est en train de s’activer pour accueillir les 4 500 défilants civils et militaires. Outre le 11- Décembre, le gouvernement s’est prononcé sur des sujets d’actualité soulevés par les journalistes. Sur la question des zones du Burkina Faso déconseillées par la France à ses ressortissants, le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Rémis Fulgance Dandjinou, appelle à la compréhension. « Nous ne pouvons empêcher que des ambassades parlent à leurs concitoyens. Si une ambassade peut rapatrier les enfants de son personnel du Burkina, c’est son droit. Nous ne pouvons pas le faire, car il s’agit de notre pays. Il nous faut répondre à l’appel à l’unité et au volontariat du chef de l’Etat pour soutenir nos FDS pour la sécurisation de notre pays », a-t-il confié. A propos de la polémique sur l’existence d’accords de coopération militaire entre le Burkina et la France, le porte-voix du gouvernement a indiqué que ces accords existent. « Ils n’y a pas d’accord secret. Faites votre travail de journalistes et vous les aurez. Ils ont été signés en 2015, sous la Transition et renouvelés en 2018 dans des termes totalement différents. Ces accords, une fois arrivés à terme, il y aura nécessairement selon les circonstances, des négociations et des changements de contenu », a signifié M.Dandjinou. Il a reconnu que notre armée se bat, mais qu’on on ne peut pas nier l’apport de l’armée française. « Par deux fois, elle nous a aidés dans des situations difficiles », a-t-il déclaré.

Abdoulaye BALBONE
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