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Libération d’otages dans les Cascades : la piste terroriste privilégiée

Publié le mardi 26 novembre 2019  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Session Ordinaire du Comité national de pilotage national de développement économique et social (PNDES)
Lundi 27 Juillet 2019 à Ouagadougou. Session Ordinaire du Comité national de pilotage national de développement économique et social (PNDES)
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Les quatre travailleurs de Huawei (trois Burkinabè et un expatrié), enlevés la semaine dernière dans la région des Cascades, pourront rejoindre leurs familles. Retrouvés sains et saufs, ils ont été reçus hier dimanche 24 novembre 2019, par le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, en compagnie du ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré, de celui de la justice Réné Bagoro ainsi que des patrons de la Police et de la Gendarmerie. « Le chef du gouvernement a voulu s’assurer que les ex-otages sont tous bien portants avant qu’ils ne rejoignent leurs familles respectives », a déclaré le ministre de la Sécurité à l’issue de l’audience. Concernant les conditions de détention et de libération, Ousseni Compaoré a laissé entendre qu’il est très tôt pour se prononcer, car les enquêtes sont toujours en cours. « Seules les auditions des ex-otages viendront nous situer exactement sur ce qui s’est passé. Eux-mêmes ne savent plus où ils étaient pendant leur enlèvement, parce qu’ils sont encore sous le choc.

Le plus important pour l’heure est donc de les aider à retrouver leur esprit », a-t-il indiqué. Il a fait savoir qu’il appartient à la justice de faire son travail et de situer l’opinion sur l’identité des ravisseurs et les raisons de leur enlèvement. Interrogé sur les recherches qui ont permis cette libération, le ministre s’est montré peu bavard : « Nous ne pouvons pas vous dire exactement comment les recherches ont été menées sur le terrain. On peut cependant noter que c’est avec une participation massive des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la zone où les otages avaient été enlevés ». Il a ajouté qu’il n’y a eu aucun paiement de rançon. « Nous n’avons rencontré personne pour discuter de quoi que ce soit ; alors que pour la rançon, il faut préalablement discuter avec les ravisseurs », a expliqué le ministre Compaoré. Pour son collègue de la Justice, Réné Bagoro, le gouvernement ne peut rien dire de plus à l’heure actuelle. « La justice va prendre le relais et c’est à l’issue de son travail que l’on pourrait donner des précisions. On ne peut pas dire que cet enlèvement a été opéré par des terroristes, mais les conditions nous amènent à privilégier cette piste et le dossier sera envoyé au pôle anti-terroriste qui se chargera de conduire les enquêtes », a-t-il conclu.
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