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Opposition burkinabè : Bientôt un projet de loi sur le statut du Chef de file ?
Publié le dimanche 8 septembre 2013   |  Burkina24


Rapport
© Autre presse par Bénéwindé Bidima
Rapport d`étape sur le Sénat : le Comité de suivi des réformes expose le contenu à la presse
Samedi 7 septembre 2013. Ouagadougou. Le Comité de suivi et d`évaluation de la mise en oeuvre des réformes politiques consensuelles a animé une conférence de presse sur le rapport d`étape circonstancié sur l`opérationnalisation du Sénat remis au chef de l`Etat le 30 août dernier. Photo : El hadj Amadou Dabo, représentant de la composante Opposition au sein du Comité


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La question de qui est opposant et qui ne l’est pas s’est encore posée à l’issue des travaux du comité de suivi des réformes politiques sur le sénat. Le Chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, a indiqué que l’opposition n’a pas été consultée sur ce rapport. Lors de la publication officielle de ce rapport, Amadou Dabo, de l’UNDD, a soutenu que si.

La loi portant statut du chef de file de l’opposition politique divise. C’est le moins qu’on puisse dire. L’obligation légale faite au parti de l’opposition de se déclarer auprès du Chef de file afin d’être reconnu comme tel fait des mécontents.

C’est le cas récemment de l’UNDD de Me Herman Yaméogo.

A l’occasion de la publication du rapport sur le sénat, il a été demandé au comité pourquoi il a violé la loi en considérant des partis comme de l’opposition alors qu’ils ne sont pas affiliés.

Amadou Dabo, vice-président de l’UNDD et 1er vice-président du Comité de suivi des réformes politiques, a préféré tacler la loi plutôt que de répondre à la question (en indiquant par ailleurs que sept partis affiliés au Chef de file ont participé au CCRP).

Un projet de loi bientôt sur le statut du chef de file

« Nous ne nous sommes pas affiliés au chef de file (de l’opposition) mais nous sommes de l’opposition », a-t-il affirmé avant d’indiquer que « nous avons jugé qu’il faut revoir cette loi ». Il relance ainsi le débat sur la loi portant statut du Chef de file de l’opposition (que Zéphirin Diabré lui-même trouve d’ailleurs qu’elle comporte des insuffisances).

C’est Bongnessan Arsène Yé, ministre en charge des réformes politiques, qui apportera l’information que cette loi sera bientôt révisée.

Il indique en effet qu’un projet de loi est en gestation pour permettre désormais à tout parti politique qui se veut de l’opposition, de le déclarer directement à l’administration chargée des libertés publiques et non plus au Chef de file de l’opposition.

Le ministre d’Etat admet en effet que la seule tête de celui qui représente le Chef de file peut ôter l’envie au représentant d’un parti de faire son affiliation, quitte à être un opposant illégal.

Il faut souligner que l’actuel statut a eu l’avantage de faire la distinction entre les opposants qui « s’opposent » et ceux qui participent à la gestion du pouvoir en s’affiliant avec le parti au pouvoir. Reste à savoir aussi si la relecture de ce statut ne portera pas un coup à l’unité de l’opposition qui semblait commencer à se dessiner avec l’affiliation obligatoire au Chef de file.

Abdou ZOURE

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