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Burkina: l’opposition rejette de nouvelles proposition sur le Sénat
Publié le vendredi 6 septembre 2013   |  AFP


Conférence
© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse du chef de file de l`opposition
Jeudi 25 juillet 2013. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique a animé une conférence de presse sur la marche-meeting du 28 juillet contre la mise en place du Sénat. Photo : Zéphirin Diabré, chef de file de l`opposition politique


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OUAGADOUGOU (Région du Centre) - L’opposition du
Burkina Faso a annoncé vendredi avoir rejeté de nouvelles propositions du
président Blaise Compaoré sur la mise en place d’un Sénat, soupçonnant le
dirigeant au pouvoir depuis 1987 de chercher ainsi à se succéder à lui-même
malgré la Constitution.
A l’issue de plusieurs jours de concertations, le Comité de suivi et
d’évaluation des réformes politiques qui regroupe des représentants de partis
au pouvoir, de l’opposition modérée et la société civile a proposé de réduire
le nombre de sénateurs de 89 à 71 et de ramener l’âge minimum requis de 45 à
35 ou 30 ans.
Ce comité institué par M. Compaoré suite au tollé général soulevé après
l’adoption en mai de la loi sur la mise en place du Sénat a également proposé
de réduire le quota des sénateurs nommés par le chef de l’Etat qui, dans la
loi, est fixé à 29. Le Comité demande également au pouvoir de "prendre des
mesures en vue de minimiser le coût de fonctionnement du Sénat".
Réagissant à ces propositions, l’opposition a affirmé dans une déclaration
représentant plusieurs partis à l’AFP qu’elle "ne se sent nullement concernée
par des discussions sur la recomposition, la modification ou le réaménagement
du Sénat".
"Depuis le début, la position de l’opposition est connue: le Sénat est
inutile, inopportun et budgétivore au regard des besoins actuels de notre
pays", souligne le texte.
L’opposition et les syndicats ont plusieurs fois manifesté contre
l’installation de ce Sénat. Ils accusent le pouvoir de vouloir réviser, par
l’entremise de cette chambre haute, l’article 37 de la Constitution limitant
le nombre de mandats présidentiels, pour permettre à M. Compaoré de briguer à
nouveau sa succession en 2015.
Ce sénat dont la mise en place est normalement attendue en septembre doit
être composé de 89 membres dont 29 nommés par le Chef de l’Etat, 39 élus par
les collectivités territoriales, le reste provenant des religieux et chefs
coutumiers, des syndicats, du patronat et de la diaspora.
Au pouvoir depuis un putsch en 1987, M. Compaoré dont le régime a failli
être renversé en 2011 par une vague de mutineries entretient le flou sur ses
intentions pour 2015.

roh/ck/eak/jlb

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