Ethique et déontologie en santé : Silence, les médecins révisent

Publié le lundi 28 octobre 2019 | aOuaga.com

© aOuaga.com par H.K
Formation sur l’éthique et la déontologie initié par l’Ordre des médecins du Burkina Faso, ce lundi 28 octobre 2019, à Ouagadougou

L’Ordre des médecins du Burkina Faso a initié, ce lundi 28 octobre 2019, à Ouagadougou au profit de ses membres de la région du centre, une formation sur l’éthique et la déontologie. L’objectif de cette séance est de permettre aux médecins de revisiter les textes qui encadrent la profession afin d’avoir une conduite irréprochable dans leur offre de soins.

Permettre aux praticiens de la santé de renforcer leurs capacités en vue d’améliorer leur savoir, savoir-faire et savoir-être au profit des patients. Tel est l’objet de la formation sur l’éthique et la déontologie initiée par l’ordre des médecins du Burkina. Autrement, c’est une opportunité qui est donnée, en l’espace d’une journée, aux médecins de s’outiller étant donné que le plus souvent ces derniers vont directement, après leur formation professionnelle, sur le terrain, pour exercer sans avoir l’occasion d’avoir des notions sur l’éthique et la déontologie qui régissent le corps. Ce sujet est d’actualité avec la crise qui secoue actuellement le secteur de la santé au Burkina, dont l’une des préoccupations est de savoir qui doit faire quoi dans le système.

Au-delà des règles de droit qui encadrent le comportement des médecins, il existe une éthique et une déontologie à l’aune desquelles s’apprécie le niveau de responsabilité des médecins.

Selon, le ministre de la santé, Claudine Lougué, qui a présidé l’ouverture de l’atelier, le médecin doit avoir une conduite irréprochable envers toute personne avec laquelle il entre en relation dans l’exercice de sa profession. Et cela ne peut se faire que si les acteurs de la santé ont connaissance de l’éthique et de la déontologie dans ce domaine. « Je suis convaincue que la qualité des soins va s’améliorer avec des médecins qui maitrisent mieux l’environnement de l’éthique et de la déontologie. Car, souvent on pose des actes contraires parce qu’on ne connait pas. Donc il est certain qu’à l’issue de cette formation, nous enregistrerons des résultats probants de sorte à ce qu’il y ait des médecins newlook qui vont grossir le groupe des agents de santé », a confié Claudine Lougué. Le président de l’Ordre national des médecins, Charlemagne Ouédraogo, a, pour sa part, encouragé l’ensemble des participants à être assidus aux travaux car, a t-il relevé, « l’éthique est une compétence que les professionnels de la santé doivent développer ». A l’en croire, c’est ce qui fait la qualité et la valeur d’un médecin. Mieux, l’éthique, dira t-il, est comme « la Bible » sur la base de laquelle se fait la profession. De ce fait, « exercer la médecine sans y faire référence, nous risquerons de commettre des erreurs sans se rendre compte ; cela au détriment des patients et du système de santé ».

Halima K

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