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Au CHU de Ouaga, les soignants se désolent de « regarder les pauvres mourir et les riches guérir »

Publié le mardi 22 octobre 2019  |  boursorama.com
Devanture
© Autre presse par D.R
Devanture du Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo à Ouagadougou
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L'Afrique, ses mères et ses enfants en ont assez de souffrir à l'hôpital (1/5). Fatigue, découragement, sentiment d'impuissance : au Burkina, les personnels hospitaliers craquent.
Ici, le ballet des brancards, c'est vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Aux urgences traumatologiques de l'hôpital Yalgado-Ouédraogo, dans la capitale burkinabée, « ça ne s'arrête jamais », souffle un agent de santé qui se fraie un passage au milieu d'une dizaine de patients allongés à même le carrelage d'un couloir décrépi. « Pas assez de lits ni de chaises », s'excuse le brancardier, avant de filer au pas de course derrière sa civière brinquebalante. Dans la chaleur moite, les blessés guettent le passage des médecins, l'œil inquiet. En attendant, quelques pansements de fortune ont été collés çà et là, avec plus ou moins de bonheur.

« Trois jours qu'on dort là. Mon fils a eu un choc à la tête, un accident de moto, on nous a envoyés faire une radio. Depuis, plus rien. On attend », explique un homme, exténué, son fils, la vingtaine, endormi sur le sol. A l'accueil, les ­fiches d'enregistrement s'empilent. « On est débordé, mais on ne peut refuser personne. Difficile de tenir », glisse un jeune interne en médecine entre deux consultations. Manque d'effectifs, services saturés, locaux et matériels vétustes... « Yalgado », c'est l'hôpital « malade » du Burkina Faso.

« On manque de tout ici ! »
... suite de l'article sur Autre presse

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