Crise malienne : le MNLA pour une ‘’sortie honorable et définitive’’ #aOuaga

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Crise malienne : le MNLA pour une ‘’sortie honorable et définitive’’

Publié le lundi 8 octobre 2012 | APA

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Audience du Chef de l`Etat : Le Président Blaise Compaoré reçoit une délégation du MNLA
Dimanche 07 octobre 2012 à la Présidence

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Crise malienne 2012

Le Mouvement de libération de l’Azawad (MNLA) a annoncé avoir remis au président du Faso, Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la crise malienne, une ‘’plateforme politique’’ dans laquelle il exprime, selon lui, ses ‘’aspirations’’ à trouver ‘’une sortie honorable et définitive’’ à la situation qui sévit au Nord du Mali.

``Nous somme venus au nom du MNLA remettre officiellement au médiateur de la CEDEAO, le président du Faso, son excellence Blaise Compaoré, la plateforme politique, contenant nos aspirations par rapport à une sortie de crise honorable et définitive qui n’a que trop duré’’, a déclaré, dimanche à Ouagadougou, Ibrahim Mohamed Ag Assaleh, membre du Conseil de transition de l’Azawad.

Il s’adressait à la presse, à l’issue d’une rencontre entre une délégation de l’AZAWAD et le président, Blaise Compaoré.

``Le MNLA depuis sa création le 16 octobre 2011 n’a cessé de prôner le dialogue’’, a-t-il souligné, ajoutant que si son mouvement a pris les armes le 17 janvier 2012, c’est faute d’avoir trouvé une oreille attentive du côté des autorités de Bamako. C’était, d’après lui, le dernier recours.

Il estime qu’à l’étape actuelle, l’on doit plutôt ‘’privilégier le dialogue, la concertation et le débat autour des problèmes et abolir le système archaïque des violences’’.

Pour sa part, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Yipéné Bassolé, a dit avoir retenu du côté du MNLA une ‘’volonté clairement exprimée de s’engager dans un processus de dialogue politique en vue du règlement de la crise’’.

Selon le ministre, le message contenu dans la plateforme du MNLA peut se résumer ainsi : ‘’nous sommes déterminés à nous assoir autour d’une table de négociations pour discuter de l’ensemble des causes profondes qui ont conduit à la crise’’.

Djibril Bassolé trouve qu’il appartient à la médiation de la CEDEAO de solliciter auprès du président malien de transition de constituer la délégation qui va pouvoir discuter ‘’au nom et pour le compte de l’Etat malien’’.

ALK/cat/APA

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