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7es jeux de la Francophonie: Hyppolite Sama pour défendre les couleurs du Burkina en photographie
Publié le jeudi 5 septembre 2013   |  FasoZine


Hippolyte
© Autre presse par DR
Hippolyte Sama, photographe burkinabè


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Une vingtaine de pays africains participent -du 7 au 16 septembre prochain- à l’édition 2013 des Jeux de la Francophonie à Nice, en France. En prélude à ce grand évènement, le Comité international des jeux de la Francophonie (CIJF) et le Comité national des 7èmes jeux de la Francophonie (CNJF) ont organisé une conférence de presse à Nice le mardi 27 août dernier afin de présenter les derniers éléments des préparatifs, ainsi que le programme officiel des compétitions sportives et des concours culturels. Parmi les nominés, figure le photojournaliste Hyppolite Sama, qui officie à Fasozine. Quelques heures avant de s’envoler pour Nice, où il doit représenter le Burkina Faso dans la catégorie photographie, il nous situe sur son état d’âme.



Fasozine: Quel est ton état d’âme à la veille d’un évènement aussi important où tu représente toute une nation?

Hyppolite Sama: Il faut dire qu’au départ, je n’ai pas réalisé le défi qui m’attendait. Mais après ma nomination, j’ai reçu plusieurs coups de fil de personnalités burkinabè pour me féliciter et me soutenir. C’est à ce moment que j’ai compris l’enjeu. Mais je garde la tête sur les épaules et je travail dur.

Qui est Hyppolite Sama?

Je suis photographe de profession. J’ai été initié à la photographie à l’âge de 13 ans par un frère ainé à Ouagadougou. Mais l’aventure a véritablement démarré au défunt quotidien 24 heures où j’ai passé plus de deux ans. Ensuite, je me suis retrouvé au quotidien national Sidwaya. Par la suite, je suis allé me former en France, précisément à Nantes. Aujourd’hui, je travaille à plein temps pour journal Fasozine et je collabore également avec les magazines Paris Match, Notre Afrik et Jeune Afrique.

Quels arguments vas-tu faire valoir à Nice?

C’est ma première participation à un concours d’envergure internationale. Mes arguments, c’est mon savoir faire. Loin de me jeter des fleurs, j’avoue qu’il m’arrive parfois de m’interroger sur la qualité de mes photos. Tant elles sont appréciées du public. Dans la vie, c’est le travail qui paye. Et depuis ma nomination, je me donne à fond pour hisser haut le drapeau du Burkina à ces jeux de la francophonie.

Quels sont les thèmes que tu propose à ces jeux?

L’immigration, parce que c’est un thème qui interpelle chacun de nous. Et de nos jours, la question de l’immigration suscite beaucoup de débats. C’est une préoccupation mondiale.

En suite, un thème sur les albinos. Il y a une sorte de marginalisation des albinos par le reste de la société en Afrique. C’est une façon pour moi d’attirer l’attention des uns et des autres sur le fait que les albinos sont des êtres comme nous et que la société n’a pas de raisons de les traiter comme on le constate.

Une mère de trois enfants albinos m’a raconté que presque tous les jours, elle reçoit des personnes qui viennent demander à avoir même de la salive ou des cheveux de ses enfants en échange d’argent. Ils veulent aller faire des sacrifices avec. Même des élèves abandonnent leurs études simplement parce qu’ils sont stigmatisés. Vous voyez un peu l’ampleur du phénomène. On oublie parfois que ce sont nos enfants et nos frères. Ils ont simplement une peau différente de la nôtre.

Un appel à lancer?

Nous allons à une compétition comme toute autre. Donc j’ai besoin du soutien et des prières de tout le peuple burkinabè.



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