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Point de presse du gouvernement Quelle éducation en temps de terrorisme ?

Publié le jeudi 19 septembre 2019  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Aristide Ouédraogo
Le Gouvernement face à la presse
Le Gouvernement face à la presse, une conférence de presse sur la situation Nationale le jeudi 19 09 2019, à OUAGADOUGOU
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Le gouvernement, après ses vacances, a renoué avec son traditionnel point de presse ce jeudi 19 septembre 2019.

Les ministres de l’Education nationale Stanislas Ouaro, et Rémis Fulgance Dandjinou de la Communication ont été les principaux animateurs de cette conférence.

La situation du secteur de l’éducation nationale dans le contexte sécuritaire difficile, le bilan des affectations spéciales pour nécessité de service et bien d’autres questions d’actualité ont été abordées.

C’est indéniable, tous les secteurs d’activités au Burkina sont en ce moment affectés par le terrorisme. Parmi les secteurs sensibles, il y a celui de l’éducation. En effet sans paix, pas d’éducation et c’est l’expérience amère dans plusieurs localités depuis quelques années. Selon le ministre de l’Education, à la date du 21 juin 2019, 2 152 écoles primaires ont été fermées temporairement au moins une fois pour raison d’insécurité.

Cette situation a affecté 296 757 élèves répartis dans la région de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Nord, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel. Pour les établissements post-primaires et secondaires, 192 éd’entre eux ont été fermées temporairement au moins une fois pour raison d’insécurité. Ces fermetures ont affecté 42 720 élèves.

A quelques jours de la rentrée 2019-2019, la situation sécuritaire reste toujours préoccupante dans de nombreuses régions et on se demande si tous les élèves pourront regagner les salles de classes. Selon le ministre Ouaro, la reprise des activités pédagogiques des établissements qui n’ont pas pu rouvrir se fera au fur et à mesure de la sécurisation des localités concernées et en concertation avec les forces de défense et sécurité ainsi que les autorités administratives des localités concernées.

Quid des élèves déplacés internes dont on en dénombre plus de 9500 selon le CONASUR uniquement les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord et du Sahel ? « Des dispositions sont prises pour la réinscription de ces élèves dans leurs classes respectives et pour leur fournir les kits pédagogiques nécessaires » a rassuré le ministre.

S’il y a une autre question brulante au niveau du département de l’Education, en ce qui concerne notamment les travailleurs, c’est bien la décision d’affectations spéciales pour nécessité de service. Cette mesure, en effet, fait grincer beaucoup de dents au sein des enseignants. Mais à écouter le principal animateur du point de presse, la mesure est en cours d’application.

A l’en croire 10 079 enseignants et agents du préscolaire et du primaire exerçant dans les bureaux ont changé de postes d’affection. Alors qu’au niveau du post-primaire et du secondaire, ils sont 1 338 professeurs et personnels d’administration et de gestion à changer de postes d’affection. Toute chose qui a permis, selon le ministre d’améliorer la répartition du personnel et de réajuster les besoins des différentes structures.

Halima K
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